Le prix Jean-Éthier-Blais

Le prix Jean-Éthier-Blais, doté d’une bourse de 3000 $, récompense chaque année l’auteur de la meilleure œuvre de critique littéraire (entendue au sens large et comprenant les études et les biographies), écrite en français, publiée au Québec l’année précédente, et portant sur un aspect, un écrivain ou une œuvre de la littérature québécoise de langue française.

Suivant les dernières volontés de l’écrivain, ce prix a été institué en 1997 par la Fondation Lionel-Groulx, dont Jean Éthier-Blais était président au moment de son décès survenu le 12 décembre 1995. Ce dernier a légué à la Fondation Lionel-Groulx la majeure partie de sa bibliothèque, la totalité de ses archives ainsi qu’une somme importante destinée notamment à la création de ce prix.

Règlements du prix

Les ouvrages soumis doivent :

  1. Être publiés au Québec entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année précédente.
  2. Être rédigés en français. Les traductions ne sont pas admises.
  3. Porter sur un ou des auteurs québécois ou sur divers aspects ou courants de la littérature québécoise.

La critique littéraire est entendue au sens large ; essais, biographies, études, éditions critiques et ouvrages collectifs sont acceptés.

L’éditeur est prié d’envoyer quatre exemplaires de chaque ouvrage avant le 15 mai à l’adresse suivante :

Fondation Lionel-Groulx
261, avenue Bloomfield
Outremont (Québec) H2V 3R6

avec la mention : Prix Jean-Éthier-Blais. L’éditeur du lauréat devra remettre 3 exemplaires à la Fondation, au besoin.

Le jury fera connaître sa décision à l’automne de l’année en cours.

Le prix est doté d’une bourse de trois mille dollars (3000 $) versée à l’auteur ou partagée entre les coauteurs.

«D’un royaume à l’autre» est un essai personnel, pertinent, cultivé, qui se mesure avec courage à ce qu’il y a d’impensable dans l’œuvre de l’auteur de Pierre Vadeboncoeur.
Les œuvres récompensées sont «Le sursis littéraire. Politique de Gauvreau, Miron, Aquin», ainsi que «Gaston Miron. La vie d’un homme».
Avec «L’archipel de Caïn. Pierre Perrault et l’écriture du territoire», Daniel Laforest comble une lacune importante dans les études consacrées au poète et cinéaste québécois.
Dans «La littérature est inutile», Gilles Marcotte analyse les œuvres de divers écrivains québécois, de Sylvain Garneau à Gaston Miron en passant par Francine Noël, Yvon Rivard et Réjean Ducharme.
Par sa solidité, l'ouvrage «Emblèmes d’une littérature : Le libraire, Prochain épisode et L’avalée des avalés» constitue une référence pour quiconque entend réinterroger la portée et la valeur des œuvres littéraires canoniques de la Révolution tranquille.
Le livre «Histoire de la littérature québécoise» renouvelle en profondeur le récit de notre histoire littéraire.
Écrit dans une prose ferme et précise, l'essai «Personne n’est une île» porte sur des auteurs québécois principalement, sans les confiner à une île qui serait une prison ou un refuge.
«Ferron post-scriptum» réunit une quinzaine d’études menées à partir des archives de l’un des principaux et des plus intrigants écrivains québécois, Jacques Ferron.
Dans «Accès d’origine, ou pourquoi je lis encore Groulx, Basile, Ferron...», l’auteur relit quelques-uns de nos classiques en essayant de les dégager du carcan où les enferme la tradition.
L’ouvrage «Dany Laferrière : la dérive américaine» se situe à la fine pointe des recherches les plus actuelles, axées sur les thématiques de la migrance, de l’intermédialité, de l’intertextualité et de l’autofiction.
Jean Éthier-Blais

Écrivain, critique littéraire, diplomate et professeur de littérature française et québécoise, Jean Éthier-Blais est considéré comme l’un des grands écrivains de la littérature franco-ontarienne et québécoise, avec une œuvre importante comprenant romans, essais et recueils de poésie.

Le jury du prix Jean-Éthier-Blais 2024 sera présidé par Sophie Marcotte.