Le goupillon et la machine : Le catholicisme montréalais face au progrès technologique, 1847-1914
Inspiré par les travaux de l’historien français Michel Lagrée (1987, 1999, 2001), ce mémoire s’intéresse au dialogue qui s’instaure entre le catholicisme québécois et l’univers technologique de l’ère industrielle. Ici, ce qui est particulièrement intéressant, c’est l’ambivalence de la pensée catholique face au progrès technologique des XIXe et XXe siècles. Malgré la présence d’éléments résolument technophobes dans le catholicisme francophone (Louis Veuillot, par exemple), l’Église de Rome n’a jamais été en rupture totale avec le progrès technologique. Notre recherche partira donc des hypothèses de Lagrée, hypothèses que nous « testerons » dans le catholicisme montréalais des années 1847 à 1914. Ce mémoire aimerait donc répondre aux questions suivantes : (1) Quels ont été le ou les discours catholiques sur la technique? (2) Le clergé montréalais a-t-il applaudi ou dénoncé les nouveautés technologiques? (3) Comment ces prises de position se sont-elles transposées dans le concret? (4) L’Église montréalaise a-t-elle soutenu les institutions promotrices du progrès technologique (écoles techniques, écoles d’ingénierie, industrie)?
