Conseil d’administration

Le conseil d’administration de la Fondation Lionel-Groulx est composé de personnes d’expérience issues de différents secteurs d’activité. Voici ses membres par année de participation, de 1956 à aujourd’hui.

Jacques Girard

Président

Jacques Girard a œuvré à la fois dans les secteurs public et privé et successivement dans le monde de l’éducation, des communications et du développement économique où il a occupé des postes de direction qui lui ont procuré une expérience riche et diversifiée. En éducation, il a été tour à tour secrétaire général de l’Université de Montréal de 1969-1974; sous-ministre adjoint du ministère de l’éducation; responsable de l’enseignement post-secondaire de 1974 à 1978; puis sous-ministre en titre de 1978 à 1983.

Il est alors passé dans le monde des communications en devenant président de Télé-Québec, poste qu’il a occupé de 1984 à 1988. Il s’est ensuite joint à Quebecor où il a occupé, entre 1988 et 1996, différents postes de direction jusqu’à sa nomination comme président du groupe Quebecor qui à l’époque comprenait les quotidiens, les magazines, les hebdos régionaux, la distribution et le commerce au détail. En 1996, Jacques Girard devient, au moment de sa création, président-directeur général de Montréal International, poste qu’il occupera jusqu’à l’automne 2003 et où il interagit avec le secteur privé et avec les gouvernements fédéral, québécois et municipaux de la grande région de Montréal. Il a siégé et siège à de nombreux conseils d’administration. Il a été entre autres président du conseil d’administration de Domtar de 1996 à fin avril 2004 et du Centre hospitalier de l’Université de Montréal de 1996 à 2000. Il a été président du Conseil du Centre Financier International de 1997 à 2015 moment de la fusion du CFI et de Finance Montréal. Il a été membre du Conseil d’administration de Finance Montréal et président du Conseil du fonds de placement immobilier Nobel. Il est membre du conseil d’administration de l’Université de Montréal, président de l’Association des diplômés et du conseil des diplômés de l’Université de Montréal et membre du conseil de la Fondation pour l’alphabétisation. Il est officier de l’Ordre National du Mérite de France, chevalier de la Légion d’honneur, chevalier de l’Ordre national du Québec et officier de l’Ordre de Montréal. Jacques Girard détient une licence en droit de l’Université de Montréal et une maîtrise en droit de la London School of Economics and Political Science.

Éric Bédard

Éric Bédard

Administrateur

Éric Bédard est historien, professeur à l’Université TÉLUQ et auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire du Québec, dont Les Réformistes. Une génération canadienne-française au milieu du XIXe siècle (Boréal compact, 2012 ; premier prix de l’Assemblée nationale) et Le Québec. Tournants d’une histoire nationale (Septentrion, 2021).

Ses travaux académiques portent sur l’histoire des idées en contexte, l’histoire politique du Québec et le rapport au passé des Québécois. Soucieux de rendre l’histoire du Québec accessible, il intervient régulièrement dans les médias pour éclairer des questions d’histoire, les situer dans leur contexte. Son Histoire du Québec pour les nuls (First, 2012), rééditée à deux reprises, a connu un beau succès de librairie.

De 2015 à 2023, il a animé la série Figures marquantes de notre histoire, présentée devant public à la Grande Bibliothèque et diffusée par la chaîne MAtv.

Myriam d'Arcy

Myriam D’Arcy

Secrétaire et directrice générale

Détentrice d’une maîtrise en gestion et développement des organisations de l’Université Laval et d’un baccalauréat en science politique de l’Université du Québec à Montréal, Myriam D’Arcy dirige la Fondation Lionel-Groulx depuis 2020. Elle a également dirigé l’édition 2020 du festival Les Rendez-vous Québec Cinéma.

Entre 2010 et 2019, Myriam D’Arcy a œuvré au sein du Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ), d’abord en tant que responsable de l’animation politique, puis de responsable de la Fondation histoire et commémorations.

Au cours des dernières années, elle a développé et mis en œuvre plusieurs projets d’envergure, liés à la promotion de l’histoire et des commémorations, de la culture québécoise et de la langue française, tels que la série de capsules pédagogiques télévisuelles et web intitulée Nos géants, l’organisation des États généraux sur les commémorations historiques, la coproduction du collectif de courts métrages historiques Je me souviens et le programme Les Rendez-vous culturels, qui favorise l’intégration des nouveaux arrivants à la culture québécoise. Myriam D’Arcy a également collaboré à différentes publications et projets de recherche en histoire du Québec. En prenant la barre de la Fondation Lionel-Groulx, elle a effectué un retour à la maison puisqu’elle y a été chargée de projets à la promotion de l’histoire nationale pendant près de 10 ans.

Jacques Beauchemin

Jacques Beauchemin

Administrateur

Jacques Beauchemin est professeur associé au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Il se spécialise en sociologie politique et en sociologie de la société québécoise.

Ses travaux sur le Québec l’ont d’abord porté vers l’analyse du Québec des années quarante et cinquante. Au sujet de cette période, il a publié, en collaboration avec Gilles Bourque et Jules Duchastel, La société libérale duplessiste. Depuis quelques années, ses travaux ont porté sur les transformations de la question nationale québécoise à la lumière de la recomposition de la communauté politique désormais caractérisée par son pluralisme. Il interroge ainsi la question de la mémoire et de l’appartenance dans les sociétés ouvertes et plurinationales.

Auteur de très nombreux articles sur la question du Québec, il a fait paraître, en 2002 chez VLB éditeur, un ouvrage intitulé L’histoire en trop. La mauvaise conscience des souverainistes québécois. Ce livre s’est mérité le prix Richard-Arès en 2002. Il a fait paraître en 2004 La société des identités. Éthique et politique dans le monde contemporain, chez Athéna, ouvrage réédité en 2007 dans une version revue et augmentée. Son livre intitulé La Souveraineté en héritage, est paru chez Boréal en 2015. En 2020, il a publié chez Boréal Une démission tranquille. La dépolitisation de l’identité québécoise.

Photo : Émilie Tournevache

Léopold Beaulieu

Léopold Beaulieu

Administrateur

Léopold Beaulieu est fondateur et ancien président-directeur général de Fondaction, le fonds de développement de la CSN pour la coopération et l’emploi. Il est vice-président du conseil d’administration de la Caisse d’économie solidaire Desjardins et siège sur le conseil de plusieurs autres organismes.

Léopold Beaulieu a œuvré dans le monde syndical, mutualiste, coopératif, socio-économique et financier. Après avoir été salarié de la Mutuelle SSQ et président du syndicat des employés de bureau, en 1971 il a cofondé et fut le premier directeur général de la Caisse d’Économie des Travailleurs Réunis qui se nomme aujourd'hui la Caisse d’Économie Solidaire Desjardins et dont il est le 3e vice président du conseil d’administration. Cette caisse est devenue la principale institution bancaire au service des entreprises et organisations collectives au Québec.

Pendant 20 ans, soit de 1976 à 1996, il a été membre de l’exécutif de la Confédération des Syndicats Nationaux (CSN) à titre de trésorier. Il a été à l’origine de la fondation du fonds Bâtirente et du groupe de consultation pour le maintien et la création d’emploi (MCE Conseils). Il a représenté la CSN à la Confédération Mondiale du Travail (CMT), à l’Institut National de Productivité, aux conseils d’administration de la Société de Développement des Coopératives (SDC) et de la Société de Développement Industriel devenue par la suite Investissement Québec.

Il est le fondateur et fut président directeur général  de Fondaction, le fonds de travailleurs mis sur pied à la demande de la CSN pour la coopération et l’emploi de 1996 jusqu’en 2020. Fondaction est l’une des premières institutions financières dont les investissements sont consentis dans une perspective de développement durable.

Il a siégé aux conseils d’administration d’Écotech Québec dès sa fondation et de Finance Montréal dont il fut aussi un des gouverneurs. Il a collaboré à la création de la Maison de la Coopération du Montréal Métropolitain (MC2M) ainsi qu’à la création de la Coop Carbone dont il a présidé le conseil d’administration jusqu’en 2020. Il a participé au comité de liaison du développement durable de la collectivité montréalaise et au comité sur le statut de métropole.

Il est membre des conseils d’administration de la Société du Patrimoine Angus et du conseil des fiduciaires de la Fiducie Foncière Angus, une fiducie d’utilité sociale.

Il est membre du conseil d’administration de la Fondation pour l’Éducation à la Coopération et à la Mutualité créée à l’initiative du CQCM. Il est membre du conseil d’administration du Théâtre Le Diamant à Québec, créé dans le prolongement de l’œuvre de Robert Lepage.

De 1997 à 2022, Léopold Beaulieu a présidé le  Centre Interdisciplinaire de Recherche et d’Information sur les Entreprises Collectives (CIRIEC-Canada) dont il est membre du conseil d’administration. Il est devenu en 2012 le premier non européen à être élu président du CIRIEC International. Par la suite, depuis 2014, il en est président d’honneur et il participe à ce titre aux instances de l’organisation.

En 2005 il fut nommé membre de l’Ordre du Mérite Coopératif 4e degré. En 2012 il fut le premier récipiendaire du prix PDG vert du journal Les Affaires. En 2013 fût désigné membre de l’Ordre Coopératif du Canada. En 2016 il a reçu un doctorat honoris causa de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en reconnaissance de son engagement en matière de développement durable et d’économie sociale. En cette même année il fût nommé Chevalier de l’Ordre National du Québec et en 2019 Chevalier de l’Ordre de Montréal. En 2022, la grappe des technologies propres du Québec, Écotech Québec, le désignait récipiendaire de sa catégorie Ambassadeur.

Nicole Boudreau

Nicole Boudreau

Administratrice

Née à Rouyn-Noranda, Nicole Boudreau s’établit à Montréal dans les années 1970. En 1981, elle étudie les communications à l’École de radio et de télévision Promédia. Trois ans plus tard, en 1984, elle assume le poste de directrice des communications et de l’animation à la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, puis en 1986, celui de directrice des communications au Mouvement national des Québécoises et Québécois. La même année, elle devient la première femme élue à la présidence de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Suite à son mandat, en 1989, elle accepte la direction générale du Comité de la Fête nationale. En 1991, elle passe à la direction du Service des relations avec la communauté de la Corporation des Fêtes du 350e anniversaire de Montréal. De 1994 à 1995, elle est porte-parole de la coalition Partenaires pour la souveraineté. En 1998, elle épouse la cause de la Coalition Eau Secours! et devient « Porteuse d’eau ». De 2000 à 2002, elle complète une maîtrise en planification et gestion du tourisme à l’Université du Québec à Montréal. De 2004 à 2006, elle occupe le poste de responsable de la programmation à la Société de promotion du canal de Lachine. En septembre 2006, elle devient chef de cabinet à la Mairie de l’arrondissement du Sud-Ouest.

Photo : Olivier Pontbriand, La Presse

Solange Chalvin

Administratrice

Solange Chalvin a partagé sa carrière entre le journalisme et l’administration publique québécoise. À l’époque où il n’y avait pas d’école de journalisme, André Laurendeau fut son mentor. Elle fut alternativement responsable de la page féminine, puis du secteur de l’éducation, de la santé et des affaires sociales au journal Le Devoir de 1962 à 1975.

En 1962, bien avant la publication du célèbre rapport Parent, elle écrivit avec Michel Chalvin, Comment on abrutit nos enfants un livre pamphlétaire pour l’époque.

Après l’obtention d’une maîtrise en administration publique à l’ÉNAP de l’Université du Québec, elle occupa plusieurs postes de direction au Comité pour la protection de la jeunesse, à l’Office des services de garde à l’enfance et à l’Office de la langue française où elle consacra une dizaine d’années à la francisation des entreprises et de l’administration publique et à l’amélioration de la qualité de la langue française au Québec.

Elle a collaboré à différents médias et participé à plusieurs organismes publics et privés dont elle a assumé la présidence et la gestion : la Société de la sclérose latérale amyotrophique du Québec de 1990 à 1999, le centre de bénévolat SARPAD Côte-des-Neiges de 1997 à 2002, le groupe Le pont entre les générations de 1998 à 2004. Sa carrière fut couronnée par plusieurs prix de journalisme décernés par le Club des journalistes canadiennes.

En 2020, Solange Chalvin s’est vue décerner le Prix Georges-Émile-Lapalme, la plus haute distinction accordée par le gouvernement du Québec à une personne ayant contribué de façon exceptionnelle, par son engagement, son œuvre ou sa carrière, à la qualité et au rayonnement de la langue française parlée ou écrite au Québec.

Stéphanie Chalut

Stéphanie Chalut

Administratrice

Artiste en arts visuels et en cinéma, Stéphanie Chalut est diplômée d’un baccalauréat et d’une maîtrise en arts visuels, respectivement de l’UQAM et de l’Université Laval.

Sensible à ce qui se perd en terme de mémoire et de repères collectifs historiques, les préoccupations thématiques qui sous-tendent son travail sont un souci de filiation et de transmission,, ainsi qu’un intérêt de plus en plus marqué pour la part existentielle et spirituelle de l’homme.

Pratiquant à la base le dessin, son approche cinématographique relève à la fois de la vidéo expérimentale (vidéo d’art) et du cinéma de fiction tout en préconisant un langage poétique. Boursière du CALQ, du CAL et de la SODEC, elle a exposé son travail dans divers lieux reconnus. Tu es poussière, qui en est maintenant à l’étape de sa diffusion, est son deuxième court-métrage. S’inspirant de la littérature sacrée, cette œuvre se veut autant introspective qu’onirique. Parallèlement à sa pratique Stéphanie Chalut, a prêté ses services à différents organismes artistiques. Elle occupe présentement à mi-temps un poste de responsable des événements culturels au Musée de Lachine. (Crédit photo : Ioana Bezman)

Pierre L. Comtois

Pierre L. Comtois

Administrateur

Diplômé au baccalauréat en administration à HEC Montréal et détenant un brevet de l’Institut des banquiers canadiens, Pierre L. Comtois a fait toute sa carrière dans le milieu bancaire et de la finance. De 1961 à 1974, il occupe divers postes à la Banque Provinciale, notamment ceux de directeur adjoint du service des titres (1970 à 1972) et de directeur adjoint du service des placements (1972 à 1974). Il évolue par la suite chez Lévesque Beaubien inc., avant de faire son entrée à la Banque Nationale du Canada, en 1978, comme directeur du service des placements.

Il y est jusqu’en 1982, tout en occupant la vice-présidence des finances de deux autres entreprises québécoises : Imnat ltée et Société d’hypothèques Procan inc. De 1982 à 1992, il est président du conseil et chef de la direction de Conseillers en placements Gentrust inc. et vice-président et directeur général des finances de Trust Général du Canada.

À compter de 1992, il passe au Groupe Optimum inc., où il occupe divers postes de haute direction. Il est vice-président du conseil et directeur de Optimum gestion de placements inc. depuis 2007. Il a siégé et siège au conseil d’administration de Groupe Optimum inc, Optimum Gestion de Placements inc, Cogeco inc, la Banque Martin-Maurel (France), l’Opera de Montréal, la Fondation du Grand Montréal et la Fondation Centraide.

Sylvie Cordeau

Sylvie Cordeau

Trésorière

Bachelière en droit de l’Université d’Ottawa, Sylvie Cordeau a complété sa formation juridique en 1994, obtenant avec distinction une maîtrise en droit international et européen de l’Université catholique de Louvain, en Belgique. L’année suivante, elle se joint à l’équipe de Québecor à titre d’adjointe exécutive du fondateur de l’entreprise, monsieur Pierre Péladeau, pour ensuite être promue vice-présidente, Communications puis vice-présidente, Philanthropie et commandites.

Au fil des ans, Sylvie Cordeau a piloté un grand nombre de projets relatifs aux communications, aux relations publiques et aux projets spéciaux de l’entreprise. Elle gère également le programme de dons et commandites de Québecor — un portefeuille d’une valeur annuelle de plus de 25 millions de dollars —, visant à soutenir plus de 400 organismes œuvrant dans divers domaines comme la culture, l’entraide communautaire, la santé, l’éducation, l’environnement et l’entrepreneuriat. En 2008, elle met sur pied, et dirige depuis lors, Éléphant : mémoire du cinéma québécois, le grand chantier de sauvegarde et de diffusion du patrimoine cinématographique québécois initié et financé par Québecor.

Membre du Barreau du Québec, Sylvie Cordeau est présidente du conseil d’administration du Théâtre du Rideau Vert et elle siège aux conseils d’administration de la Fondation de l’entrepreneurship et de la Maison-Raymonde-Chopin-Péladeau.

Lucia Ferretti

Administratrice

Lucia Ferretti, historienne, est professeure à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle est spécialiste d’histoire socioreligieuse du Québec aux XIXe et XXe siècles.

Elle a travaillé notamment sur le rôle de la paroisse dans l’adaptation à la ville des Canadiens français ayant migré des campagnes à l’époque de l’industrialisation de Montréal, ainsi que sur l’engagement des congrégations religieuses dans la protection de l’enfance avant l’époque de l’État providence.

Elle s’est beaucoup intéressée aussi à l’histoire du nationalisme et à la transcription de celui-ci dans l’action politique depuis l’époque du premier ministre Maurice Duplessis jusqu’à nos jours. Auteure de nombreux articles savants et de plusieurs monographies, codirectrice de deux ouvrages collectifs, elle a reçu le Prix Gérard-Parizeau 2011 en reconnaissance de sa contribution à l’histoire socioreligieuse du Québec. Ses plus récents ouvrages sont L’Action nationale. Le long combat pour le Québec (Del Busso, 2019) et Les enjeux d’un Québec laïc. La loi 21 en perspective (Del Busso, 2020, codirigé avec François Rocher).

Photo : Annie Brien

Xavier Gélinas

Xavier Gélinas

Administrateur

Xavier Gélinas est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en histoire de l’Université de Montréal et d’un doctorat de l’Université York de Toronto. Il est le conservateur en histoire politique du Musée canadien de l’histoire depuis 2002. Il s’intéresse à l’histoire politique et intellectuelle du Québec et du Canada au XXe siècle.

En matière d’expositions, il a été, de 2003 à 2012, le commissaire de Tête-à-tête. La Salle des personnalités canadiennes. Il a également développé, en 2012, l’exposition Une reine et son pays. Il fit ensuite partie de l’équipe de la Salle de l’histoire canadienne, exposition permanente inaugurée en 2017.

Il est l’auteur de La droite intellectuelle québécoise et la Révolution tranquille (2007) et le codirecteur de Duplessis, son milieu, son époque (avec Lucia Ferretti, 2010) ainsi que des Chroniques politiques de René Lévesque (avec Éric Bédard, 2014 et 2017).

Gilles Laporte

Gilles Laporte

Administrateur

Gilles Laporte est historien et professeur d’histoire au cégep du Vieux Montréal. Depuis 1988, il a aussi enseigné aux collèges de Matane, Rimouski, Saint-Jean-sur-Richelieu, ainsi qu’à l’Université du Québec à Montréal.

Il est l’auteur de quelques ouvrages en histoire du Québec, dont un manuel, Fondements historiques du Québec (Chenelière, 2008, 3e édition), utilisé dans la plupart des établissements collégiaux qui offrent encore le cours « Histoire du Québec », et Brève histoire des patriotes (Septentrion, 2015).

Pionnier des nouvelles technologies adaptées à l’enseignement, Gilles Laporte a déjà présenté plusieurs communications sur le sujet, notamment lors des colloques de l’AQFAS et de l’Association québécoise de pédagogie collégiale (AQPC). Il est en outre administrateur du plus vaste site web privé consacré à l’histoire au Québec et concepteur du portail d’activités interactives Odilon, utilisé par des dizaines de milliers de cégépiens depuis sa mise en service en 2006.

Gilles Laporte a siégé de 2005 à 2010 à l’exécutif de l’Association des professeurs d’histoire des collèges du Québec (APHCQ) qui représente une centaine de professeurs d’histoire de plus de quarante établissements. Il est membre fondateur de la Coalition pour l’histoire. Il a été président du Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) de 2013 à 2015. Il codirige avec Michel Sarra-Bournet L’Autre 150e. L’Histoire derrière l’anniversaire en 2017 et publie Infographie.Québec en 2018.

Marie Lavigne

Marie Lavigne

Administratrice

Historienne de formation, Marie Lavigne a mené une carrière de gestionnaire au gouvernement du Québec, où elle a été présidente et directrice générale du Conseil du statut de la femme (1988-1995), du Conseil des arts et des lettres du Québec (1995-2001) ainsi que de la Société de la Place des Arts de Montréal (2001-2012).

Elle est coauteure de L’histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles du Collectif Clio ainsi que du recueil Travailleuses et féministes. Les femmes dans la société québécoise, avec Y. Pinard.

Administratrice de sociétés et conférencière, elle a été membre du Groupe de travail sur l’avenir du réseau muséal formé par le ministre de la Culture du Québec (2013). Elle est administratrice du Festival TransAmériques, de la Fondation Derouin/les Jardins du précambrien, de la Fondation des artistes et du Groupe Femmes, Politique et Démocratie. En 2014, elle a été faite chevalière de l’Ordre national du Québec.

Photo : Nathalie De Bourget

Micheline Paradis

Micheline Paradis

Administratrice

Diplômée en sciences politiques et administratrice de sociétés, Micheline Paradis préside le conseil d’administration du Groupe Femmes politique et démocratie, un organisme apolitique qui promeut la participation accrue des femmes au sein des instances de décisions politiques et de la participation citoyenne. Aujourd’hui retraitée, elle a connu une vie professionnelle bien remplie dans le domaine des communications, du marketing, de la publicité, de l’édition et de la coopération.

Ce fut notamment à titre de vice-présidente communications et affaires publiques du Mouvement Desjardins, où elle a œuvré de 1989 à 2010.

D’abord journaliste et courriériste parlementaire au quotidien Le Soleil pendant 10 ans, et collaboratrice-pigiste à Radio-Québec, elle a occupé par la suite les fonctions de directrice des communications au Conseil du statut de la femme au moment du lancement de la première politique d’ensemble sur la condition féminine intitulée Pour les Québécoises, Égalité et indépendance, de la création de la Gazette des femmes et de la première campagne de publicité télévisée sur le sexisme.

Comme attachée de presse au cabinet du Ministre de l’éducation et des affaires sociales, le Dr. Camille Laurin, elle a acquis de 1981-1985 une vaste connaissance des réseaux para-publics et de l’administration gouvernementale. Expérience politique qui a été complétée par un passage fructueux à la direction des communications à la Régie des rentes du Québec axée sur le service à la clientèle et la rigueur de gestion. Elle a siégé sur de nombreux conseils d’administration, et leurs comités de vérification, dont ceux de Télé-Québec et du Musée national des Beaux-arts du Québec, du Conseil du Statut de la femme et ce sous plusieurs mandats.

Elle est associée à plusieurs premières en regard de la place des femmes dans la société québécoise. Lauréate du prix Femmes de mérite de la YWCA-Québec (Communications) en 2001, cofondatrice de Partenaires Entr’elles chez Desjardins, elle faisait aussi partie des 50 marraines choisies à l’occasion du 50e anniversaire du droit de vote des femmes.

L’honorariat est octroyé aux membres les plus méritants de la Fondation, en reconnaissance de leur contribution ou de leurs services exceptionnels.