Premier appel à candidatures pour le prix Solange-Chalvin

31 Juil 2023

Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, en partenariat avec Culture pour tous, vient de lancer le premier appel à candidatures pour le prix Solange-Chalvin.

Le prix souligne et reconnaît les efforts des personnes immigrantes apprenant ou ayant appris le français au Québec, ainsi que la contribution des enseignants et des organismes en apprentissage du français qui les accompagnent. Solange Chalvin a consacré toute sa carrière à sa passion : la promotion de la langue française. Elle a aussi été membre du conseil d’administration de la Fondation Lionel-Groulx pendant 10 ans, de 2011 à 2020. Ce prix est une belle reconnaissance pour son investissement.

L’appel de candidatures est maintenant ouvert et se terminera le vendredi 15 septembre 2023. Le prix Solange-Chalvin sera remis pour la première fois au cours de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles qui se déroulera du 6 au 12 novembre 2023.

Tantôt sous les projecteurs, tantôt en coulisse, Solange Chalvin a consacré toute sa carrière à sa passion : la promotion de la langue française.

À ses débuts professionnels, dans les années 1960, Solange Chalvin figure parmi les premières femmes journalistes au quotidien Le Devoir. Pendant près de vingt ans, elle y manifeste un intérêt marqué pour la langue française. En 1962, elle publie avec son mari, Michel Chalvin, Comment on abrutit nos enfants, livre phare de la Révolution tranquille. Dix ans plus tard, le sociologue Guy Rocher en recommande la lecture dans un article intitulé Éducation et révolution culturelle.

La francisation : ce qui a été fait… ce qu’il nous reste à faire

Texte de Solange Chalvin tiré d’une conférence donnée en 2017 et 2018 à l’occasion des 40 ans de la Charte de la langue française.

C’est à mon mentor, André Laurendeau, que je dois non seulement mon initiation au journalisme mais à l’amour de la langue française. C’est au journal Le Devoir que j’ai eu pendant vingt ans, le bonheur d’utiliser et de partager avec le lectorat, la rigueur, le charme et la poésie de cette langue. C’est en élevant mes enfants que j’ai découvert que les consignes sur leurs jouets étaient en anglais et que les manuels scolaires qu’ils utilisaient étaient truffés de fautes.