Les membres du jury

Claude La Charité est professeur au Département des lettres et humanités à l’Université du Québec à Rimouski. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire littéraire et patrimoine imprimé, il est spécialiste de littérature française et québécoise. Directeur du Centre interuniversitaire de recherche sur la première modernité XVI^e-XVIII^e siècles (CIREM 16-18), il a été le lauréat de nombreux prix dont le Prix d’excellence en recherche du Réseau de l’Université du Québec en 2006. En 2017, il a été élu à la Société royale du Canada.

Seul ou en collaboration, il a publié de nombreux travaux sur l’Ancien Régime, plus particulièrement sur la Renaissance, notamment La Rhétorique épistolaire de Rabelais (Québec, Nota bene, 2003), Rabelais aux confins des mondes possibles (Paris, Presses universitaires de France, 2011) et Rabelais et l’hybridité des récits rabelaisiens (Genève, Droz, 2017). Par ailleurs, il est aussi l’auteur d’études et le directeur d’ouvrages collectifs sur la littérature québécoise, entre autres Gabrielle Roy traduite (Québec, Nota bene, 2006), Philippe Aubert de Gaspé mémorialiste (Québec, Presses de l’Université Laval, 2009) et Joseph-Charles Taché polygraphe (Québec, Presses de l’Université Laval, 2013). Il a également signé deux œuvres de fiction, La pharmacie à livres et autres remèdes contre l’oubli (Québec, L’instant même, 2015) et Le meilleur dernier roman (Longueuil, L’instant même, 2018).

Josée Vincent est professeure à l’Université de Sherbrooke et directrice du Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ). Ses recherches portent sur l’histoire du livre, les archives éditoriales et la littérature québécoise. Elle codirige avec Marie-Pier Luneau le projet du Dictionnaire des gens du livre au Québec et participe au projet « Sur les traces de l’éditeur », dirigé par Anthony Glinoer.

Auteure des Tribulations du livre québécois en France (Nuit blanche, 1997), elle a aussi dirigé plusieurs ouvrages collectifs dont, La fabrication de l’auteur (Nota bene, 2010), Passeurs d’histoire(s). Figures des relations France-Québec en histoire du livre (Presses de l’Université Laval, 2010) et Le Livre comme art. Matérialité et sens (Nota bene, 2013). Elle fait également partie du comité de direction de la revue internationale Mémoires du livre / Studies in Book Culture. Membre de l’exécutif de la Society for the History of Authorship, Reading and Publishing (SHARP), est la responsable des conférences internationales.

François Ouellet est professeur titulaire de littérature et directeur de l'Unité d'enseignement en études littéraires à l’Université du Québec à Chicoutimi. Il siège au Conseil International d'Études Francphones (CIEF) à titre de vice-président. Il a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le roman moderne de 2005 à 2015. Théoricien et historien de la littérature, il est un des meilleurs spécialistes du roman français de l’entre-deux-guerres, s’intéressant notamment aux écrivains méconnus et oubliés (Pierre Bost, Emmanuel Bove, les romanciers populistes et prolétariens des années 1930, etc.). Il est aussi reconnu comme un spécialiste du roman québécois contemporain et de la littérature franco-ontarienne.

Il est directeur de collection aux Éditions Nota bene (Montréal) et aux Éditions La Thébaïde (Paris) et a été coprésident scientifique du Congrès de l’Acfas 2018. Il a publié une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels Passer au rang de Père. Identité sociohistorique et littéraire au Québec (Nota bene, 2002; rééd. en 2014), Louis Hamelin et ses doubles, en coll. avec François Paré (Nota bene, 2009), La fiction du héros. L’œuvre de Daniel Poliquin (Nota bene, 2011), Grandeurs et misères de l’écrivain national. Victor-Lévy Beaulieu et Jacques Ferron (Nota bene, 2014), La littérature précaire. De Pierre Bost à Pierre Herbart (Éditions Universitaires de Dijon, 2016).