L’Œuvre de l’abbé Groulx
Une conférence incontournable pour quiconque s'intéresse à l'histoire du nationalisme québécois, brillamment présentée par la biographe d'Olivar Asselin, Hélène Pelletier-Baillargeon.
Reflet d'une polémique qui agita les milieux nationalistes au Canada français dans les années 1920 et qui culmina en 1922 avec la parution de L'appel de la race de Lionel Groulx, cette conférence d'Olivar Asselin, prononcée le 15 février 1923, soulève des questions qui sont encore aujourd'hui d'une étonnante actualité. Le roman de Groulx sert en quelque sorte de champ de bataille entre deux conceptions du nationalisme: une vision idéalisée du régime français et négative de la confédération canadienne chez Lionel Groulx, une conception providentielle de la conquête anglaise et d'une seule nation composée de deux peuples chez Mgr Camille Roy, alors critique littéraire influent. Asselin choisit le camp de Lionel Groulx. Son discours constitue une défense et une illustration critiques de l’œuvre historique de Groulx et les propos inspirants qu'il met de l'avant vaudront à son auteur la plus importante de ses « feuilles de combat ».