Ghislain Michaud est professeur de français et d’histoire. Il est originaire du Bas-Saint-Laurent, lieu où habitent les Malécites de Viger.

Quelque 20 ans de patientes recherches ont été nécessaires à l’auteur pour réaliser son histoire des Malécites du Québec. C’est un ouvrage qui arrive à point dans l’historiographie québécoise car les études portant sur cette nation sont rares.

Ce livre porte principalement sur les Malécites habitant dans la région du Témiscouata et fait constater deux choses aux lecteurs : l’instabilité de leurs habitats, et des conditions de vie matérielle très difficiles. L’auteur rapporte également qu’en plus de lutter pour leurs terres, les Malécites mènent une vie liée à la pauvreté et à la maladie.

Michaud fait un retour en arrière de 350 ans, partant du début du 17^e siècle alors que cette nation autochtone avait un mode de vie à la fois sédentaire et nomade. Au fil des pages, l’auteur raconte l’évolution de ce peuple et de son territoire sous la domination britannique, puis de leur mise au pas grâce aux réserves fédérales. Malgré tout, le livre se termine sur une note positive puisque Michaud fait mention de la renaissance culturelle des Malécites durant les années 1970.

Références

Jean-Claude Dupont, Rabaska, vol. 2, 2004, p. 238–240.