Figures marquantes de notre histoire : Jeanne Mance et les pionnières de la Nouvelle-France

3 fév 2015

Il sera question de courage, de bravoure, d’endurance, d’audace, de fermeté, de bonté, d’altruisme, de respect, et plus encore, avec dame Jeanne Mance, Marguerite Bourgeoys, Marie Guyart et leurs bienfaitrices. Elles ont bravé et vaincu de nombreuses adversités, familiales, sociales, ecclésiastiques et autres pour devenir fondatrice de Montréal, fondatrices de communautés enseignantes et soignantes et façonner la naissance de notre société. Elles auront grandement contribué à la fondation de ce pays en Amérique. Ce sera surtout l’occasion de jeter un regard contemporain sur le caractère inouï, pour leur époque, du destin héroïque qu’elles ont librement choisi. Leur folle entreprise, laïque et mystique, étrangère à toute recherche d’or et d’argent, aura marqué d’une empreinte, inusitée ailleurs dans le monde, la naissance de ce pays.

Date : 3 février 2015 à 19 h
Invitée : Louise Harel, femme politique
Animateur : Éric Bédard, historien
Lieu : Auditorium de la Grande Bibliothèque

À propos de Louise Harel

Texte de l’invitée

Il s’agit de l’époque héroïque des commencements et du destin inouï de demoiselle Jeanne Mance, de Marguerite Bourgeoys et de Marie Guyart devenue Marie de l’Incarnation, ainsi que du réseau de bienfaitrices qui s’est constitué autour d’elles, notamment de madame de Bullion et de madame de la Peltrie.

Véritable épopée humaine, sans projet mercantile, vécue par des femmes, à la fois mystiques et pratiques, dont une seule, Marie Guyart, était religieuse chez les Ursulines de Tours, lors de son arrivée en 1639, alors que Marguerite Bourgeoys contribuera à l’établissement d’une forme de vie religieuse d’exception pour les femmes dans l’Église catholique romaine de cette époque, en fondant une communauté non cloîtrée qui assurait sa propre subsistance, la Congrégation de Notre-Dame de Montréal, et alors que Jeanne Mance se consacrera à Dieu très jeune, mais comme laïque libre de ses mouvements, et sans la situation canonique des religieuses ayant prononcé des vœux solennels.