The Importance of Being English? Identity and Social Organisation in British Montreal, 1800-1850

Résumé

La première moitié du dix-neuvième siècle en était une de construction à Montréal. Ces cinquante années ont vu la population d’origine britannique se créer un réseau d’institutions et d’associations. La vie dans une ville coloniale multinationale a amené à l’émergence d’identités particulières ainsi qu’à la constitution d’une identité plus englobante que l’on nomme « britannique ». Ces gens commémoraient et célébraient leurs identités à travers des organisations telles des églises, des clubs ou des sociétés patriotiques, ainsi qu’à travers des événements plus ponctuels, comme des banquets.

Cette thèse démontre le rôle clef qu’a joué l’identité nationale dans la société montréalaise en examinant les manières dont elle se manifestait publiquement et les institutions qui l’ont incarnée. Cette étude révèle comment les identités particulières étaient utilisées à des fins de contrôle social, de défense dans les temps troubles et afin de créer des réseaux communautaires. Le présent travail replace l’expression des origines britanniques dans le contexte social et politique de l’époque. Les divers groupes britanniques sont analysés individuellement et les uns par rapport aux autres dans leurs diverses célébrations et associations nationales. Cette thèse situe ces groupes dans le contexte de la culture associative émergeant à l’époque, ce qui permet de mieux comprendre le phénomène de création des identités nationales à Montréal.

Année de publication
2006
Type
Thèse de doctorat
Université
Université de Montréal
Nombre de pages
293
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