René Richard et son œuvre : au confluent du pays mythique et de la tradition

Résumé

Du moment que René Richard (1895-1982) s’établit au Québec pour faire carrière, au début des années 1940, le récit légendaire de la découverte de sa vocation d’artiste, enchâssé dans le récit de ses péripéties de trappeur nomade dans le Nord-Ouest canadien, retint l’attention de son entourage et celle de la presse. L’engouement observé pour le parcours de l’autodidacte, jugé exceptionnel, allait contribuer à l’épanouissement de ce qu’il convient de surnommer « la légende du trappeur peintre ». Au gré d’une trame biographique qui respecte les principaux jalons du parcours de l’homme et de l’artiste, nous avons fait la lumière sur les rapports de Richard avec son espace et son environnement humain, voire avec le mythe qui demeure associé à son nom. Le fruit de cette recherche témoigne d’un effort de déconstruction du mythe auquel a donné lieu les publications antérieures sur l’artiste, et de l’importance capitale du roman La Montagne secrète (1961) de Gabrielle Roy, dans la fixation de ce mythe, indissociable de la vision qu’avait eu Clarence Gagnon du destin artistique de René Richard, dès leur première rencontre à Paris, en 1927.

Année de publication
2007
Type
Thèse de doctorat
Université
Université Laval
Nombre de pages
786
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