La perception canadienne de l’Italie fasciste via Le Soleil de Québec et The Citizen d'Ottawa de 1922 à 1935

Résumé

L’époque héroïque du Risorgimento se conclut par l’unification italienne, un résultat qui surprend même de nombreux Italiens. Commence alors le cours d’un processus d’intégration tellement tourmenté que, même de nos jours, il n’est pas encore arrivé à son terme. Pendant la période de l’Italie dite « libérale », c’est-à-dire de 1870 à 1922, les remous provoqués par l’unification de régions disparates suscite un foisonnement d’idées qui n’aboutissent à aucune conception universellement partagée par l’ensemble des citoyens du jeune pays. En revanche, dit E. Albertoni, ces idées « annoncent une renaissance de la pensée réactionnaire qui trouvera un débouché et une pratique dans le fascisme ». Le fascisme, par un certain contenu révolutionnaire, se pose en adversaire aux idéologies déjà établies. Marx réduit le concept d’idéologie à une « justification morale et arôme spirituel diffusés par la classe dominante pour masquer et marquer sa domination ». Le fascisme est-il strictement une idéologie? Il s’articule autour de conceptions de la société et de l’État. Celles-ci vont évoluer jusqu’à l’élaboration d’une doctrine qui peut être assimilée à une idéologie mais qui est d’abord articulée avec le développement historique de l’Italie contemporaine.

Année de publication
1995
Type
Mémoire de maîtrise
Université
Université de Sherbrooke
Ville
Sherbrooke
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