L’immigration juive européenne à Montréal dans les années d’après-guerre : quelle identité, quelle mémoire, quelle intégration?

Résumé

La fin du deuxième conflit mondial révèle aux yeux du monde les brutalités dont les Juifs européens furent victimes sous le régime nazi ainsi que l’existence des camps de concentration. En 1948, le gouvernement canadien ouvre ses frontières fermées depuis 1923 aux réfugiés et aux immigrants. Dès lors, plusieurs dizaines de milliers de Juifs, dont beaucoup sont des rescapés de l’enfer concentrationnaire, débarquent en quelques années dans le port de Montréal. La ville devient rapidement une des cités accueillant le plus grand nombre de Juifs en Amérique du Nord et le Canada un des cinq pays les plus ouverts envers cette population. En effet, plus de 120 000 Juifs y trouvent refuge en quelques années.

Le présent travail, sur la base de trois concepts utilisés comme fil conducteur, la mémoire, l’identité et l’intégration, a pour but d’étudier différents aspects de cette partie de la communauté juive montréalaise, tels que son passé européen, les mouvements antisémites auxquels elle est confrontée au Québec, son statut social, l’intensité de sa vie religieuse ou encore son rapport avec les autres communautés religieuses.

Année de publication
2004
Type
Mémoire de maîtrise
Université
Université de Sherbrooke
Nombre de pages
138
Exporter la référence