L’historiographie de la Révolution tranquille et ses rapports à la mémoire canadienne-française : 1960 à aujourd’hui

Résumé

Cette thèse n’est pas une histoire de la Révolution tranquille et encore moins une chronique de ses historiens. Le projet consiste plutôt à retracer l’évolution du rapport à la mémoire canadienne-française en scrutant le traitement historien d’un fait historique circonscrit. Il ne nous revient donc pas ici de juger de la validité des différentes interprétations instituées depuis un demi-siècle. La valeur des savoirs produits nous intéresse moins que le processus de distanciation et d’association à la mémoire par lequel les observateurs en arrivent à offrir d’un même phénomène historique des perspectives différentes. Notre hypothèse principale consiste en ceci que, depuis un demi-siècle, on assiste, en histoire académique – et donc de facture universitaire – à des tendances modifiant les rapports de l’historiographie à la mémoire nationale. Comme sous-hypothèse, nous avançons l’idée que cette mouvance dépend de différentes modalités liées aux types de rapports de l’histoire à la mémoire canadienne-française. Les interprétations historiques de la Révolution tranquille permettent de valider ces hypothèses.

Année de publication
2013
Type
Thèse de doctorat
Université
Université du Québec à Montréal
Nombre de pages
344
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