Cours de justice criminelle et classes ouvrières au tournant du XXe siècle à Montréal (1891-1921)

Résumé

Cette thèse vise à comprendre la place qu’occupent les cours criminelles de niveau inférieur dans la vie des membres des classes populaires montréalaises au tournant du XXe siècle, les diverses raisons qui font en sorte que ces derniers se retrouvent devant ces instances comme accusés ou comme plaignants et la façon dont ils sont traités par ces tribunaux. Afin de mener notre analyse, nous avons choisi d’examiner principalement les activités de la Cour de police et de la Cour du Recorder de Montréal durant la période située entre 1891 et 1921. Le choix de ces institutions se justifie par le fait que ce sont à travers elles que transitent la très grande majorité des individus accusés devant la justice criminelle ou qui y déposent des plaintes. Aussi, notre intérêt tant pour le rôle répressif des cours que pour leur utilisation populaire nous a amené à privilégier deux angles d’approche, soit d’une part la répression entreprise à l’initiative des autorités et, d’autre part, les procédures initiées par les particuliers.

Année de publication
2009
Type
Thèse de doctorat
Université
Université du Québec à Montréal
Nombre de pages
363
Lien vers la référence
Exporter la référence