L’histoire du Québec en films

Au printemps 2013 à Limoilou, Véronique Lalande remarque que ses rebords de fenêtres sont souvent recouverts de petites particules de poussière, parfois rougeâtres. Soucieuse de sa santé et de celle de sa famille, la simple citoyenne ouvre sa petite enquête. Elle découvre rapidement qu’il s’agit de poussière de nickel, fort probablement produite par les activités de transbordement dans le port de Québec. En compagnie de son conjoint Louis Duchesne, Véronique entreprend d’alerter les autorités municipales et sanitaires afin que celles-ci identifient l’entreprise fautive.

Court métrage documentaire, classique du cinéma direct, témoignant de la vie de 165 bûcherons isolés dans les forêts enneigées du Haut-Saint-Maurice.

Évitant le piège de la nostalgie, utilisant à la fois documents d’archives, fictions, témoignages actuels et extraits d’une création théâtrale, Paul Tana brosse un portrait attachant et nuancé des Italiens de Montréal. Depuis les premières vagues d’immigration au début du siècle jusqu’au concert du jeune rocker Aldo Nova, le film relève, quelques fois avec humour, les contradictions des italiens d’ici, profondément partagés entre l’attachement à leur patrie d’origine et le besoin d’être acceptés à part entière par la société québécoise.

Cette série documentaire en trois épisodes pose un regard curieux sur une activité pratiquée par de nombreux Québécois : le camping. Qu’il s’agisse d’une simple tente plantée dans le bois, d’une roulotte installée pour l’été au camping ou d’un voyage en Floride dans un luxueux motorisé, pourquoi aime-t-on camper? Par besoin de liberté? De se retrouver dans un environnement naturel? De se rapprocher avec nos semblables? En racontant la petite et la grande histoire des campeurs d’ici, on explique leur engouement pour un loisir qui devient, pour certains, un véritable mode de vie.

Un documentaire qui explore la vie de Canadiens qui vivent à Paris ou à Londres. Pourquoi ont-ils choisi de s’y installer? Qu’y font-ils exactement? Gérard Pelletier interroge à ce propos le peintre Jean-Paul Riopelle, le chansonnier Raymond Lévesque, le romancier Eugène Cloutier, Mr Claude Lussier, attaché au bureau de l’UNESCO, le libraire Jean Lefebvre et Rooney Pelletier de la BBC de Londres.

Ce film, tourné en 1969, traite d’une certaine vision contestataire du Québec de l’époque. C’est une remise en question radicale des façons d’être de toute une collectivité que le cinéaste exprime dans un style des plus directs.

Ce film propose une rencontre singulière avec les derniers locuteurs de plusieurs langues autochtones du Québec, aujourd’hui menacées de disparition.