Le Frère André

Il a guéri et soulagé des milliers de malades. L’Église a reconnu ses miracles. Sa mémoire est révérée à travers le monde. Mais la vie réelle du saint homme que fut le frère André est en fait peu connue. C’est par Marie-Esther, sa nièce, une adolescente franco-américaine, que nous découvrons un moment crucial de cette vie où les aspects humains et historiques se rejoignent. Voici Montréal en 1910, année du Congrès eucharistique. Entré dans la Congrégation de Sainte-Croix comme portier, le frère André, petit homme humble et effacé, a répandu le culte de saint Joseph et réussi à faire bâtir un oratoire. Ses guérisons sont célèbres. Malades et pèlerins se bousculent par milliers pour le voir. Grâce à Marie-Esther, vive, espiègle et qui a d’inépuisables réserves de questions à poser, c’est l’être humain qu’est le frère André qui se dévoile. Et c’est un personnage bouleversant de foi et de simplicité qui se confie : le frère André craint de se faire exiler par sa communauté, beaucoup plus préoccupée d’enseignement que de ce qu’elle juge un phénomène de foire! Témoin de la crise intérieure, nous partageons la première « nuit noire » de la vie mystique du frère André. Mais quand montent dans une polyphonie de chants, les deux mille pèlerins venus à l’Oratoire, Marie-Esther trouvera les mots qui lui rendront la lumière.