Son métier, qui le met en relation avec des collègues francophones de partout à travers le monde et sa grande passion pour la langue française, l’amènent à diriger l’Union canadienne des journalistes de langue française (1955-1961) et l’Association internationale des journalistes de langue française (1960-1962). De 1961 à 1963, il dirige l’Office de la langue française, rattaché au ministère des Affaires culturelles du Québec, nouvellement créé. Il est de retour au Devoir, à titre d’éditorialiste, de 1963 à 1967. De 1961 à 1978, il est le premier secrétaire général de l’Association des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF), organisation dont il est un des fondateurs. Depuis Paris, il met sur pied l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), ancêtre direct de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), et en assure le secrétariat général de 1970 à 1974. En 1978, le gouvernement québécois le nomme délégué général du Québec à Bruxelles. De retour au pays en 1981, il occupe divers postes dans la fonction publique québécoise : sous-ministre adjoint au ministère de l’Éducation (1981-1984), sous-ministre adjoint (1984-1986) et commissaire général à la Francophonie (1986-1989) au ministère des Relations internationales. Il termine sa riche carrière comme directeur de la Fondation et du Centre de recherche Lionel-Groulx (1989-1998) et conseiller en relations internationales. En plus d’être quatre fois docteur honoris causa, il est décoré des ordres nationaux du Québec, du Niger, du Gabon, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de France et de Belgique. Publications : Afrique française, Afrique nouvelle, 1958; La Francophonie : grand dessein, grande ambiguïté, 1987; Vers l’indépendance? Le pays à portée de main, 1993; Le temps dissipé : souvenirs, 1999.