Conseil d’administration

Le conseil d’administration de la Fondation Lionel-Groulx est composé de personnes d’expérience issues de différents secteurs d’activité. Voici ses membres par année de participation, de 1956 à aujourd’hui.

Joseph Blain

Joseph Blain

Président

Avocat et administrateur, Joseph Blain (1894—1984) étudie au Séminaire de Sainte-Thérèse et au Collège Sainte-Marie de Montréal avant d’entrer à l’Université Laval à Montréal, où il obtient une licence en droit en 1919. Il est admis au Barreau du Québec la même année. Dix ans plus tard, il est nommé conseil de la reine. Il exerce d’abord seul sa profession d’avocat et est chargé de cours en matière de faillite à l’Université de Montréal. Il poursuit sa carrière dans de nombreuses études juridiques, dont celle de Blain, Piché, Bergeron, Godbout & Émery, dont il est l’un des fondateurs en 1961 et pour laquelle il demeure conseiller de 1970 à son décès.

Ardent nationaliste, il œuvre au sein des mouvements de jeunesse et est président de l’Association catholique de la jeunesse canadienne-française de 1923 à 1925. Admirateur, ami et collaborateur du chanoine Lionel Groulx, il est l’un des promoteurs de la Fondation Lionel-Groulx (1956), dont il assume d’ailleurs la présidence jusqu’en 1972. Il est également administrateur de l’Institut de recherches cliniques de Montréal, de la Fondation Elizabeth Greenshields et de la Banque canadienne nationale ; vice-président de la Société nationale de fiducie ; président des sociétés Valclair Investment Company Limited, Cosmos inc. et Beauval inc. Publications : il signe quelques articles dans Le Semeur entre 1920 et 1924.

Crédit photo : Gabriel Desmarais, 1956. Source : BAnQ Vieux-Montréal.

Jacques Genest

Dr Jacques Genest

Trésorier

Né à Montréal, Jacques Genest  (1919—2018) étudie au Collège Jean-de-Brébeuf puis à l’Université de Montréal où il obtient un doctorat de médecine en 1942. Il est également diplômé de trois établissements américains : le Harvard Medical School de Boston (1938-1939), l’hôpital John Hopkins de Baltimore (1945-1948) et l’Institut Rockefeller de New York (1948-1951).

En 1952, il fonde le Département de recherches biomédicales de l’Hôtel-Dieu de Montréal, établissement où il avait auparavant été résident en médecine et en pathologie (1942-1944) et chef interne (1943-1945). Il est professeur de médecine à l’Université de Montréal à compter de 1964 et à l’Université McGill à compter de 1970. En 1967, il fonde l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) et en assume la direction jusqu’en 1984. Il est un spécialiste reconnu des maladies rénales et de l’hypertension, sujets sur lesquels il a rédigé plusieurs ouvrages scientifiques. De 1972 à 1988, il préside le conseil d’administration de la Fondation Lionel-Groulx, institution dont il est cofondateur en 1956. Membre de plusieurs sociétés savantes à travers le monde, il se mérite douze doctorats honorifiques et de nombreuses distinctions parmi lesquelles le prix Marie-Victorin (1977) et le prix Armand-Frappier (1996). Il est fait grand officier de l’Ordre national du Québec en 1991.

Photo manquante

Charles-Auguste Émond

Administrateur

Demi-frère du chanoine Groulx, Charles-Auguste Émond  (1885-1978) est reçu notaire en 1911 et pratique sa profession à Montréal. Il est membre du conseil d’administration de la Fondation Lionel-Groulx de 1956 à 1972.

Lionel Groulx

Administrateur

Lionel Groulx (1878—1967) a été tour à tour prêtre, éducateur, historien, professeur, écrivain et conférencier. Il est ordonné prêtre à Valleyfield en 1903. Comme étudiant puis comme prêtre, il enseigne les belles-lettres et la rhétorique au Collège de Valleyfield de 1900 à 1915, avec une interruption de trois ans (1906-1909) durant laquelle il effectue un voyage d’études à l’étranger.

Il revient au Québec avec un doctorat en philosophie et un doctorat en théologie de l’Université de La Minerve (Rome). De 1915 à 1920, il donne un cours d’histoire générale et d’histoire du commerce et de l’industrie à l’École des hautes études commerciales de Montréal. En 1915, il est nommé professeur à l’Université Laval à Montréal où il inaugure la première chaire d’histoire du Canada. Il y conserve cette fonction jusqu’en 1949, l’interrompant à quelques reprises pour des voyages de recherches ou de cours et de conférences. D’une activité débordante, il est directeur de L’Action française (1920-1928), président-fondateur de l’Institut d’histoire de l’Amérique française, directeur de la Revue d’histoire de l’Amérique française (1947-1967). Il a entre autres publié Les rapaillages (1916), L’appel de la race (1922), L’enseignement français au Canada (1931-1933), Au cap Blomidon (1932), La découverte du Canada : Jacques Cartier (1934), Histoire du Canada français depuis la découverte (1950-1952), Notre grande aventure : l’empire français en Amérique du nord (1535-1760) (1958), Le Canada français missionnaire : une autre grande aventure (1962), Chemins de l’avenir (1964), Mes mémoires (1970-1974).

Maxime Raymond

Maxime Raymond

Vice-président

Avocat et homme politique, diplômé en droit de l’Université Laval à Montréal, Maxime Raymond (1883—1961) est admis au Barreau du Québec en 1908. Il exerce sa profession à Montréal jusque vers 1956. Il est conseiller juridique et vice-président de la compagnie d’assurances La Prévoyance, et membre du Bureau de direction de l’Alexander Building Corporation et des hôtels Queen’s et Windsor de Montréal.

Élu député libéral du comté de Beauharnois à la Chambre des communes en 1925, 1926 et 1930, il est réélu en 1935 et 1940 dans le comté de Beauharnois—Laprairie. Membre de la direction de la Ligue pour la défense du Canada, il devient chef du Bloc populaire canadien en 1942 et est élu député du Bloc dans le comté de Beauharnois—Laprairie aux élections de 1945. Il quitte la vie politique en 1949 pour se consacrer à la pratique du droit. Il est l’un des promoteurs de la Fondation Lionel-Groulx, fondée en1956, et membre de son conseil d’administration de sa fondation à 1961. Publication : Politique en ligne droite. Discours prononcés à la Chambre des communes, 1943.

L’honorariat est octroyé aux membres les plus méritants de la Fondation, en reconnaissance de leur contribution ou de leurs services exceptionnels.