Lionel Groulx : 50 ans après sa mort, une contribution remarquable à saluer!

23 mai 2017

Le 23 mai 1967, il y a aujourd’hui un demi-siècle, décédait à l’âge de 89 ans Lionel Groulx, prêtre, éducateur, historien, écrivain, maître à penser du nationalisme québécois au XXe siècle.

Quel que soit le jugement que l’on porte avec nos yeux d’aujourd’hui sur l’homme et sur son œuvre, nul ne peut nier le rôle primordial de pionnier qu’il a joué dans la recherche, l’enseignement et la diffusion des connaissances sur notre histoire nationale, comme en témoignent la création de la première Chaire d’histoire du Canada qui lui est attribuée en 1915 par l’Université de Montréal, les centaines de conférences qu’il a prononcées dans sa vie, les quelque 90 livres et brochures qu’il a écrits et publiés, le cours d’histoire de cent leçons qu’il a donné à CKAC de 1949 à 1952, le nombre impressionnant d’études dont il a fait l’objet, les institutions qu’il a créées et qui perpétuent son œuvre, notamment l’Institut d’histoire de l’Amérique française, sa revue, et la Fondation Lionel-Groulx.

Nul ne peut nier non plus l’extraordinaire contribution qu’il a apportée, en particulier dans la première moitié du XXe siècle, à la vie intellectuelle de notre nation, l’influence majeure qu’il a exercée sur ses contemporains et l’estime que nombre de ces derniers avaient pour lui, comme en attestent les honneurs multiples qu’il a reçus au cours de sa vie, les innombrables hommages exprimés lors de son décès, les lieux de mémoire qui lui sont consacrés.

Quelles que soient les critiques, souvent injustes ou parfois justifiées, qu’on peut lui adresser aujourd’hui, son inestimable contribution au développement et au rayonnement de notre nation mérite sans l’ombre d’un doute d’être saluée.

En son époque et avec les convictions qui étaient les siennes, Lionel Groulx a œuvré toute sa vie à défendre notre nation, l’enseignement de son histoire, sa langue et sa culture, et à promouvoir son émancipation. C’est en poursuivant cette action avec détermination, en l’actualisant toutefois sans hésitation, que la Fondation Lionel-Groulx remplit son devoir de mémoire envers son fondateur et accomplit sa mission.