Figures marquantes de notre histoire : Thérèse Casgrain et les pionnières des droits des femmes

8 mars 2016

En 1921, Thérèse Casgrain remplace son mari, malade, lors d’une campagne électorale. Scandale! Son geste attire l’attention du Comité provincial pour le suffrage féminin, qui la recrute. Thérèse Casgrain ne cessera dès lors de lutter pour les droits des femmes aux côtés de Marie Lacoste Gérin-Lajoie, Idola St-Jean, Carrie Mathilde Derrick et de bien d’autres. Sa dernière bataille, commencée en 1976, est pour la reconnaissance du statut des Amérindiennes qui épousent un Blanc.

Date : 8 mars 2016 à 19 h
Invitée : Nicolle Forget, biographe
Animateur : Éric Bédard, historien
Lieu : Auditorium de la Grande Bibliothèque

À propos de Nicolle Forget

Nicolle Forget est administratrice de sociétés. Elle détient notamment un baccalauréat en sciences commerciales des HEC, une licence en droit et un DESS en bioéthique de l’Université de Montréal. Elle a d’abord été journaliste avant de se consacrer à la gestion d’organismes de recherche et de formation pour les groupes d’intervention sociale. Elle siège actuellement au conseil d’administration du Groupe Jean Coutu (PJC) Inc., dont elle est la vice-présidente, et de Valener Inc. et de ses filiales. Elle a présidé le Groupe de travail sur les difficultés d’accès au financement pour les femmes entrepreneures. Entre 2007 et 2015, elle a été administratrice de la Fondation Lionel-Groulx. Nicolle Forget a également publié trois ouvrages : Justine Lacoste-Beaubien et l’Hôpital Sainte-Justine (1995), Chiriaeff. Danser pour ne pas mourir (2006) et Thérèse Casgrain. La gauchiste en collier de perles (2013).

Texte de l’invitée

Marie-Thérèse Forget naît en 1896, dans une grande maison de pierres grises, rue Sherbrooke coin nord-est de Berri, à Montréal. Cette maison, aujourd’hui disparue, abrita un temps le Club universitaire dont les plus âgés se souviennent, d’aucuns l’ayant d’ailleurs fréquenté. L’hôtel qui l’a remplacée a été transformé en résidence pour personnes âgées, en 2013.

Dans son enfance, Thérèse a fait du bénévolat avec sa mère à l’Institut des Sourdes-muettes, aujourd’hui l’Agence de santé et des services sociaux de Montréal, rue St-Denis, coin nord-est de Cherrier. Chez les Forget, il y a des serviteurs, comme Thérèse appelait les domestiques.