Aujourd’hui, mardi 28 septembre 2021, la Fondation présentait devant la commission parlementaire son mémoire sur le projet de loi 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français. À travers huit recommandations fortes, la Fondation entend attirer l’attention du gouvernement sur les outils indispensables pour redresser la situation du français et lui assurer un avenir prometteur.
Nous tenons à saluer la volonté affirmée du gouvernement de modifier la Loi constitutionnelle de 1867 afin d'y reconnaître la nation québécoise dont la langue officielle et commune est le français. D'autant qu'à l'instar de nombreux observateurs, la Fondation est extrêmement préoccupée par l'érosion du français particulièrement dans la région métropolitaine et se réjouit que le gouvernement ait décidé d'agir.
— Jacques Girard, président de la Fondation Lionel-Groulx
La langue française et la culture québécoise se sont maintenues et ont été réservées au prix d’immenses efforts et d’une résistance admirable. Il est de notre devoir collectif de susciter un engagement fait de fierté face à cet héritage et à ce que nous sommes. Ce projet de loi constitue un important jalon, assurons-nous qu’il dispose de tous les outils requis et qu’il s’inscrive dans une action gouvernementale plus large visant à protéger, promouvoir et soutenir le rayonnement de la nation québécoise.
Tout comme le gouvernement sous l'impulsion de Camille Laurin l'avait fait en 1978 après l'adoption de la loi 101, nous considérons qu'il faut assortir cette législation sur la langue d'une ambitieuse politique sur le développement culturel, fondée sur la notion de convergence culturelle. Il nous semble très important de réactiver cette vision de convergence afin de parachever le modèle québécois du vivre ensemble par le biais de la langue et de la culture
— Myriam D'Arcy, directrice générale de la Fondation Lionel-Groulx