TY - THES AU - Jonathan Ricard AB -

Le présent mémoire de maîtrise porte sur la place occupée par la Belgo, une usine située à Shawinigan, au sein d’une succession de groupes industriels entre 1967 et 2007. Au cours de cette période, plusieurs changements administratifs ont eu lieu. Trois fusions, en effet, se sont produites. Elles ont eu pour objectifs d’atténuer la baisse de la demande de papier journal, d’accroître les bénéfices nets et de conquérir de nouveaux marchés. Dans la conjoncture de ces décennies, la Belgo a dû faire à une concurrence, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du groupe, de plus en plus soutenue. À un tel point qu’en 2007, la décision a été prise de fermer définitivement l’usine. La Belgo était de moins en moins rentable en raison des équipements vieillissants qu’elle possédait. Plusieurs événements se sont succédé pour arriver à ce résultat. Au début du XXe siècle, plusieurs raisons avaient mené les investisseurs étrangers à investir dans la Vallée du St-Maurice. L’abondance des ressources naturelles, le prix abordable de l’électricité, la main-d’œuvre à bon marché et la proximité de cette région par rapport aux milieux consommateurs de papier journal. Ces avantages ont diminué avec les années. Cela coûte plus cher de s’ approvisionner en ressources naturelles. La masse salariale des travailleurs est plus élevée. Sans oublier que la Belgo doit désormais exporter sa production partout dans le monde, ce qui occasionne des coûts supplémentaires. Et l’usine a aussi dû investir dans la protection de l’environnement. Sa fermeture a des répercussions directes sur la région. La perte des emplois a un impact sur la situation économique.

CY - Trois-Rivières DA - 2015 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -

Le présent mémoire de maîtrise porte sur la place occupée par la Belgo, une usine située à Shawinigan, au sein d’une succession de groupes industriels entre 1967 et 2007. Au cours de cette période, plusieurs changements administratifs ont eu lieu. Trois fusions, en effet, se sont produites. Elles ont eu pour objectifs d’atténuer la baisse de la demande de papier journal, d’accroître les bénéfices nets et de conquérir de nouveaux marchés. Dans la conjoncture de ces décennies, la Belgo a dû faire à une concurrence, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du groupe, de plus en plus soutenue. À un tel point qu’en 2007, la décision a été prise de fermer définitivement l’usine. La Belgo était de moins en moins rentable en raison des équipements vieillissants qu’elle possédait. Plusieurs événements se sont succédé pour arriver à ce résultat. Au début du XXe siècle, plusieurs raisons avaient mené les investisseurs étrangers à investir dans la Vallée du St-Maurice. L’abondance des ressources naturelles, le prix abordable de l’électricité, la main-d’œuvre à bon marché et la proximité de cette région par rapport aux milieux consommateurs de papier journal. Ces avantages ont diminué avec les années. Cela coûte plus cher de s’ approvisionner en ressources naturelles. La masse salariale des travailleurs est plus élevée. Sans oublier que la Belgo doit désormais exporter sa production partout dans le monde, ce qui occasionne des coûts supplémentaires. Et l’usine a aussi dû investir dans la protection de l’environnement. Sa fermeture a des répercussions directes sur la région. La perte des emplois a un impact sur la situation économique.

PB - Université du Québec à Trois-Rivières PP - Trois-Rivières PY - 2015 EP - 135 TI - L’intégration d’une usine régionale à l’intérieur des grandes sociétés internationales : le cas de la Belgo (1967-2007) UR - https://depot-e.uqtr.ca/id/eprint/7603 ER -