TY - THES AU - Jessica Barthe AB -
Bien que l’on connaisse les pratiques de gestion seigneuriale des communautés masculines de la Nouvelle-France, les communautés religieuses féminines sont surtout connues pour leurs contributions en matière d’éducation, de soins et d’entraide. Pourtant, elles ont détenu, au même titre que ces communautés masculines, des propriétés seigneuriales. Afin de combler le silence historique qui entoure l’administration seigneuriale des religieuses, ce mémoire présente le cas des Ursulines de Québec et de leur seigneurie de Sainte-Croix dont elles prennent possession en 1646. Cet événement marque l’union de deux mondes totalement différents. D’un côté, une communauté de femmes cloîtrées, de l’autre, un fief qui devra être colonisé, mis en valeur et administré, afin de permettre aux colons d’occuper le territoire. L’étude qui suit propose un regard nouveau sur cette situation unique, où des moniales sont appelées à jouer le rôle de seigneuresses. Prenant appui sur le concept d’agentivité, cette étude a pour objectif de comprendre en quoi le cloître et le genre ont influencé l’administration de la seigneurie de Sainte-Croix.
S’inscrivant dans un cadre géographique particulier, le fief et sa gestion représentent un défi de taille pour les religieuses. Malgré les différents obstacles, comme la distance, elles entreprennent de concéder des terres qu’elles ne verront jamais. Cette absence finit par les rattraper et la population grandissante amène les religieuses à se départir de certaines responsabilités seigneuriales. Dès lors, on remarque une influence masculine grandissante et la gestion seigneuriale se modifie sous l’impulsion de Mère François-Xavier Taschereau.
CY - Sherbrooke DA - 2015 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Bien que l’on connaisse les pratiques de gestion seigneuriale des communautés masculines de la Nouvelle-France, les communautés religieuses féminines sont surtout connues pour leurs contributions en matière d’éducation, de soins et d’entraide. Pourtant, elles ont détenu, au même titre que ces communautés masculines, des propriétés seigneuriales. Afin de combler le silence historique qui entoure l’administration seigneuriale des religieuses, ce mémoire présente le cas des Ursulines de Québec et de leur seigneurie de Sainte-Croix dont elles prennent possession en 1646. Cet événement marque l’union de deux mondes totalement différents. D’un côté, une communauté de femmes cloîtrées, de l’autre, un fief qui devra être colonisé, mis en valeur et administré, afin de permettre aux colons d’occuper le territoire. L’étude qui suit propose un regard nouveau sur cette situation unique, où des moniales sont appelées à jouer le rôle de seigneuresses. Prenant appui sur le concept d’agentivité, cette étude a pour objectif de comprendre en quoi le cloître et le genre ont influencé l’administration de la seigneurie de Sainte-Croix.
S’inscrivant dans un cadre géographique particulier, le fief et sa gestion représentent un défi de taille pour les religieuses. Malgré les différents obstacles, comme la distance, elles entreprennent de concéder des terres qu’elles ne verront jamais. Cette absence finit par les rattraper et la population grandissante amène les religieuses à se départir de certaines responsabilités seigneuriales. Dès lors, on remarque une influence masculine grandissante et la gestion seigneuriale se modifie sous l’impulsion de Mère François-Xavier Taschereau.
PB - Université de Sherbrooke PP - Sherbrooke PY - 2015 EP - 138 TI - L’administration seigneuriale derrière la clôture : les Ursulines de Québec et la seigneurie de Sainte-Croix (1639-1801) UR - http://hdl.handle.net/11143/7705 ER -