TY - THES AU - Chantal Provost AB -
Au Québec, la formation d’un identitaire collectif est soumise à de multiples enjeux : identités plurielles et multiplication des espaces identitaires, culte du passé et mémoire collective, question nationale et fragilisation des récits nationaux, etc. Dans ce contexte, les nouveaux programmes d’histoire au secondaire ont pour objectif, entre autres choses, de développer une conscience citoyenne en s’appuyant sur un enseignement de l’histoire orienté vers une démarche historique. Les concepteurs des nouveaux programmes croient en effet que la figure de la citoyenneté apparaît comme la plus rassembleuse pour construire un projet collectif fécond. Il y a alors lieu de se demander si les grandes orientations de la présente réforme ont une résonance dans les classes d’histoire nationale du Québec. D’une part, quels rapports entretiennent les enseignants d’histoire avec la fonction identitaire de l’histoire scolaire, et d’autre part, quelles sont les implications possibles de telles conceptions sur la constitution de repères collectifs des jeunes.
Ce mémoire, qui fait appel à un cadre théorique multidisciplinaire, vise donc à analyser si des pratiques pédagogiques et didactiques données peuvent avoir les impacts souhaités sur la formation d’une telle conscience citoyenne chez des élèves de quatrième secondaire. De nature exploratoire, cette recherche se veut à la fois théorique et empirique. À partir d’une démarche quantitative, elle porte sur l’examen des pratiques de quelques enseignants du Québec et sur les conceptions des élèves de leur identité collective. Les résultats obtenus révèlent que les enseignants préconisant une démarche d’enseignement et d’apprentissage rationnel favorisent la consolidation d’un profil plus civique de l’identitaire collectif chez les jeunes. Par contre, le parcours identitaire des jeunes durant une année scolaire nous indique la progression de deux pôles d’identité; un pôle primordial et un pôle civique.
DA - 2005 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Au Québec, la formation d’un identitaire collectif est soumise à de multiples enjeux : identités plurielles et multiplication des espaces identitaires, culte du passé et mémoire collective, question nationale et fragilisation des récits nationaux, etc. Dans ce contexte, les nouveaux programmes d’histoire au secondaire ont pour objectif, entre autres choses, de développer une conscience citoyenne en s’appuyant sur un enseignement de l’histoire orienté vers une démarche historique. Les concepteurs des nouveaux programmes croient en effet que la figure de la citoyenneté apparaît comme la plus rassembleuse pour construire un projet collectif fécond. Il y a alors lieu de se demander si les grandes orientations de la présente réforme ont une résonance dans les classes d’histoire nationale du Québec. D’une part, quels rapports entretiennent les enseignants d’histoire avec la fonction identitaire de l’histoire scolaire, et d’autre part, quelles sont les implications possibles de telles conceptions sur la constitution de repères collectifs des jeunes.
Ce mémoire, qui fait appel à un cadre théorique multidisciplinaire, vise donc à analyser si des pratiques pédagogiques et didactiques données peuvent avoir les impacts souhaités sur la formation d’une telle conscience citoyenne chez des élèves de quatrième secondaire. De nature exploratoire, cette recherche se veut à la fois théorique et empirique. À partir d’une démarche quantitative, elle porte sur l’examen des pratiques de quelques enseignants du Québec et sur les conceptions des élèves de leur identité collective. Les résultats obtenus révèlent que les enseignants préconisant une démarche d’enseignement et d’apprentissage rationnel favorisent la consolidation d’un profil plus civique de l’identitaire collectif chez les jeunes. Par contre, le parcours identitaire des jeunes durant une année scolaire nous indique la progression de deux pôles d’identité; un pôle primordial et un pôle civique.
PB - Université du Québec à Montréal PY - 2005 EP - 236 TI - L’enseignement de l’histoire et la fonction identitaire : étude des procédés de formation de l’identité collective UR - http://archipel.uqam.ca/id/eprint/2098 ER -