TY - THES AU - Étienne Faugier AB -
Notre thèse prend le parti d’analyser l’automobilisme dans l’Occident rural durant le XXe siècle. Elle s’appuie sur une étude croisant le département du Rhône en France et la région de Québec au Canada. La documentation est constituée, outre une abondante bibliographie bilingue, de sources gouvernementales issues de fonds d’archives départementaux pour le département Rhône, et, pour la région de Québec, de sources nationales. Celles-ci sont complétées par des périodiques, des revues spécialisées, des sources statistiques et de l’iconographie. La démonstration tente d’éclairer les enjeux, présents dans l’historiographie mais jusqu’ici implicites, de l’adoption de la vitesse automobile et de ses conséquences dans l’espace rural. En croisant les territoires, il s’agit de mettre en évidence comment un objet industriel produit en ville – l’automobile et ses déclinaisons – modifie le paysage rural et l’exploitation agricole, les mentalités et les pratiques de mobilité. Ce travail montre que les mutations imposées par l’automobilisme sont, quoique moins visibles parfois, bien plus nombreuses et complexes au sein du monde rural qu’elles peuvent l’être dans l’espace urbain. Il présente également la rapidité avec laquelle les populations rurales ont adopté ce mode de transport : la question de l’anti-automobilisme rural est largement repensée et une attention est portée aux impacts socioculturels de la mécanisation agricole. Enfin, les développements étayent la représentation admise que la vitesse automobile s’inscrit dans un système logique et cohérent qui révolutionne à la fois les modes de déplacement, l’appréhension du territoire, les pratiques sociétales et, enfin, les mentalités.
DA - 2013 M3 - Thèse de doctorat N2 -Notre thèse prend le parti d’analyser l’automobilisme dans l’Occident rural durant le XXe siècle. Elle s’appuie sur une étude croisant le département du Rhône en France et la région de Québec au Canada. La documentation est constituée, outre une abondante bibliographie bilingue, de sources gouvernementales issues de fonds d’archives départementaux pour le département Rhône, et, pour la région de Québec, de sources nationales. Celles-ci sont complétées par des périodiques, des revues spécialisées, des sources statistiques et de l’iconographie. La démonstration tente d’éclairer les enjeux, présents dans l’historiographie mais jusqu’ici implicites, de l’adoption de la vitesse automobile et de ses conséquences dans l’espace rural. En croisant les territoires, il s’agit de mettre en évidence comment un objet industriel produit en ville – l’automobile et ses déclinaisons – modifie le paysage rural et l’exploitation agricole, les mentalités et les pratiques de mobilité. Ce travail montre que les mutations imposées par l’automobilisme sont, quoique moins visibles parfois, bien plus nombreuses et complexes au sein du monde rural qu’elles peuvent l’être dans l’espace urbain. Il présente également la rapidité avec laquelle les populations rurales ont adopté ce mode de transport : la question de l’anti-automobilisme rural est largement repensée et une attention est portée aux impacts socioculturels de la mécanisation agricole. Enfin, les développements étayent la représentation admise que la vitesse automobile s’inscrit dans un système logique et cohérent qui révolutionne à la fois les modes de déplacement, l’appréhension du territoire, les pratiques sociétales et, enfin, les mentalités.
PB - Université Laval PY - 2013 EP - 558 TI - L’économie de la vitesse : l’automobilisme et ses enjeux dans le département du Rhône et la région de Québec (1919-1961) UR - http://hdl.handle.net/20.500.11794/24302 ER -