TY - SER KW - Québec (Province) Histoire Autonomie et mouvements indépendantistes KW - Écrivains québécois 20e siècle Correspondance AU - Hélène Pelletier-Baillargeon AU - Pierre Vadeboncoeur AU - Marie-Andrée Beaudet AU - Johathan Livernois AB -
Intellectuels de gauche, amis de longue date, Pierre Vadeboncœur et Hélène Pelletier-Baillargeon ont été l’un et l’autre, depuis les années 1960, à travers leurs actions et leurs écrits, d’ardents militants de l’indépendance du Québec. Pas un instant ils n’ont hésité à afficher et à défendre publiquement leurs positions politiques, en particulier, mais pas seulement, lors des deux référendums sur la souveraineté.
Or, c’est précisément ce qui rend cette correspondance à la fois si étonnante et si précieuse, et qui explique pourquoi ils tenaient à ce que leurs lettres demeurent confidentielles. Car les pensées et les émotions qu’ils y expriment en toute franchise ont quelque chose d’éminemment paradoxal. D’un côté, jamais ils ne renient leur foi en l’indépendance, en la nécessité de l’indépendance; mais d’un autre côté, ils voient bien que le pays attendu ne se fera pas, qu’il ne peut pas se faire, que tout joue contre la possibilité concrète de l’indépendance, aussi bien les forces extérieures, trop puissantes pour être renversées, que l’état intérieur et la psychologie de la nation elle-même.
Document de première importance pour la compréhension du Québec récent, ce dialogue secret sur un rêve impossible mais qui refuse de s’effacer concerne tous ceux et celles qui ont encore le souci du Québec.
C1 - FC/2925.9/S4/P39/2018 N1 - Édition préparée par Marie-Andrée Beaudet et Jonathan Livernois avec la collaboration de François Ricard. Comprend des références bibliographiques (pages 301-302). Lancement du livre à la Fondation Lionel-Groulx le 10 octobre 2018. N2 -Intellectuels de gauche, amis de longue date, Pierre Vadeboncœur et Hélène Pelletier-Baillargeon ont été l’un et l’autre, depuis les années 1960, à travers leurs actions et leurs écrits, d’ardents militants de l’indépendance du Québec. Pas un instant ils n’ont hésité à afficher et à défendre publiquement leurs positions politiques, en particulier, mais pas seulement, lors des deux référendums sur la souveraineté.
Or, c’est précisément ce qui rend cette correspondance à la fois si étonnante et si précieuse, et qui explique pourquoi ils tenaient à ce que leurs lettres demeurent confidentielles. Car les pensées et les émotions qu’ils y expriment en toute franchise ont quelque chose d’éminemment paradoxal. D’un côté, jamais ils ne renient leur foi en l’indépendance, en la nécessité de l’indépendance; mais d’un autre côté, ils voient bien que le pays attendu ne se fera pas, qu’il ne peut pas se faire, que tout joue contre la possibilité concrète de l’indépendance, aussi bien les forces extérieures, trop puissantes pour être renversées, que l’état intérieur et la psychologie de la nation elle-même.
Document de première importance pour la compréhension du Québec récent, ce dialogue secret sur un rêve impossible mais qui refuse de s’effacer concerne tous ceux et celles qui ont encore le souci du Québec.
PB - Montréal (Québec) : Boréal, [2018] PY - 2018 SN - 9782764625545 EP - 301 pages; 23 cm TI - Le pays qui ne se fait pas : correspondance 1983-2006 ER -