TY - THES AU - Amanda Ricci AB -
Ce mémoire examine la participation politique de la communauté italo- canadienne de Montréal dans un contexte urbain, entre 1945 et 1990. Il s’intéresse plus particulièrement à la contribution des ltalo-Canadiens à la politique municipale, au mouvement ouvrier québécois, à la mobilisation autour du débat linguistique et aù mouvement féministe. Notre enquête s’appuie principalement sur des documents et journaux publiés par les organisations communautaires italo-canadiennes, notamment le journal montréalais italophone, Il Cittadino Canadese.
Le premier chapitre du mémoire éclaire le rôle joué par les élites immigrantes italiennes dans la construction d’une identité italo-canadienne politisée, ainsi que dans l’établissement de nombreuses institutions communautaires à Montréal. Dans la foulée, plusieurs hommes politiques de descendance italienne sont élus au niveau municipal. S’intéressant à la période 1960-1977, le second chapitre examine la contribution des Italo-Canadiens au mouvement ouvrier québécois et au débat linguistique. À l’origine de l’unification des institutions communautaires, le conflit linguistique a contribué à solidifier l’identité italo-canadienne. De manière paradoxale, du moins en apparence, il a aussi favorisé l’expression de dissensions internes et conduit au développement d’une hétérogénéité politique au sein de la communauté. Le sujet du chapitre 3, le féminisme italo-canadien illustre une autre forme de schisme politique qui se produit à l’occasion de la formation du Centro Donne ltaliane en 1978, par un groupe de jeunes étudiantes. Se dissociant des institutions communautaires traditionnelles, les féministes italo-canadiennes organisent alors leur propre communauté politisée.
Bien qu’issue du débat linguistique des années 1960 et 1970, l’hétérogénéité politique déjà présente parmi les immigrants italiens n’a fait que s’accroître avec le temps. Une fois leurs besoins essentiels satisfaits et après avoir atteint un niveau raisonnable d’intégration, les Italo-Canadiens ont pu se permettre de prendre leurs distances, littéralement et symboliquement, vis-à-vis des leaders communautaires traditionnellement établis.
DA - 2009 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Ce mémoire examine la participation politique de la communauté italo- canadienne de Montréal dans un contexte urbain, entre 1945 et 1990. Il s’intéresse plus particulièrement à la contribution des ltalo-Canadiens à la politique municipale, au mouvement ouvrier québécois, à la mobilisation autour du débat linguistique et aù mouvement féministe. Notre enquête s’appuie principalement sur des documents et journaux publiés par les organisations communautaires italo-canadiennes, notamment le journal montréalais italophone, Il Cittadino Canadese.
Le premier chapitre du mémoire éclaire le rôle joué par les élites immigrantes italiennes dans la construction d’une identité italo-canadienne politisée, ainsi que dans l’établissement de nombreuses institutions communautaires à Montréal. Dans la foulée, plusieurs hommes politiques de descendance italienne sont élus au niveau municipal. S’intéressant à la période 1960-1977, le second chapitre examine la contribution des Italo-Canadiens au mouvement ouvrier québécois et au débat linguistique. À l’origine de l’unification des institutions communautaires, le conflit linguistique a contribué à solidifier l’identité italo-canadienne. De manière paradoxale, du moins en apparence, il a aussi favorisé l’expression de dissensions internes et conduit au développement d’une hétérogénéité politique au sein de la communauté. Le sujet du chapitre 3, le féminisme italo-canadien illustre une autre forme de schisme politique qui se produit à l’occasion de la formation du Centro Donne ltaliane en 1978, par un groupe de jeunes étudiantes. Se dissociant des institutions communautaires traditionnelles, les féministes italo-canadiennes organisent alors leur propre communauté politisée.
Bien qu’issue du débat linguistique des années 1960 et 1970, l’hétérogénéité politique déjà présente parmi les immigrants italiens n’a fait que s’accroître avec le temps. Une fois leurs besoins essentiels satisfaits et après avoir atteint un niveau raisonnable d’intégration, les Italo-Canadiens ont pu se permettre de prendre leurs distances, littéralement et symboliquement, vis-à-vis des leaders communautaires traditionnellement établis.
PB - Université de Montréal PY - 2009 EP - 119 TI - From Acculturation to Integration: The Political Participation of Montreal’s Italian-Canadian Community in an Urban Context (1945-1990) UR - http://hdl.handle.net/1866/7689 ER -