TY - THES AU - Yves Lajoie AB -

Au cours du dernier tiers du XIXe siècle et des premières décennies du XXe, Montréal s’industrialise et s’urbanise rapidement. Sans plan d’encadrement urbain, les quartiers ouvriers de l’est de la ville deviennent rapidement des endroits insalubres et malsains pour y vivre en santé. Par ailleurs, le travail dans l’industrie est épuisant et aliénant. Combinées à la mauvaise alimentation, à l’alcoolisme et à l’absence de règle d’hygiène, les maladies infectieuses et contagieuses telles que la tuberculose sévissent de façon endémique.

Quelles ont été alors les actions privées et publiques entreprises pour endiguer la tuberculose? Quels moyens techniques et humains ont été déployés afin de contrôler et de faire diminuer l’incidence de la tuberculose à Montréal dans la première moitié du XXe siècle? La création et l’implantation de l’Institut Bruchési et de son dispensaire en 1911 fut l’un de ses moyens.

Ce mémoire de maîtrise a donc pour objectif de démontrer le rôle salvateur qu’a joué l’Institut Bruchési et son dispensaire dans la lutte contre le fléau de la peste blanche au cours de la première moitié du XXe siècle. En effet, entre le début des années 1910 et la fin des années 1940, où apparaissent les premiers antibiotiques, l’épidémie de tuberculose recula considérablement grâce à l’abnégation de ses médecins phtisiologues et aux efforts acharnés du dispensaire, le pivot de toute lutte organisée contre la tuberculose.

Notre étude est donc avant toute chose une analyse socio-historique du rôle joué par l’institut Bruchési dans le contexte d’une société socio-sanitaire en mutation. Il n’est nullement question ici de faire une étude de la maladie en tant que tel.

Dans cette optique, nous verrons, au cours du premier chapitre, quel fut le contexte socio-sanitaire qui favorisa la mise sur pied de l’Institut Bruchési. Au cours du second chapitre, nous analyserons le mode de fonctionnement de l’Institut ainsi que la façon dont était assurée la direction des différentes fonctions de régie entre les instances laïques et religieuses. Le chapitre trois, pour sa part, décrira et analysera le mode de fonctionnement du dispensaire de l’Institut et le rôle prépondérant qu’il a joué au sein de la société montréalaise avec ses mesures prophylactiques et ses moyens médicaux. finalement, le dernier chapitre traitera de l’œuvre de l’enfance mise sur pied par l’Institut au cours des années 1920. Comme le lit de la tuberculose se prépare dans l’enfance, disait-on à l’époque, une attention particulière fut portée aux enfants de niveau préscolaire.

DA - 2002 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -

Au cours du dernier tiers du XIXe siècle et des premières décennies du XXe, Montréal s’industrialise et s’urbanise rapidement. Sans plan d’encadrement urbain, les quartiers ouvriers de l’est de la ville deviennent rapidement des endroits insalubres et malsains pour y vivre en santé. Par ailleurs, le travail dans l’industrie est épuisant et aliénant. Combinées à la mauvaise alimentation, à l’alcoolisme et à l’absence de règle d’hygiène, les maladies infectieuses et contagieuses telles que la tuberculose sévissent de façon endémique.

Quelles ont été alors les actions privées et publiques entreprises pour endiguer la tuberculose? Quels moyens techniques et humains ont été déployés afin de contrôler et de faire diminuer l’incidence de la tuberculose à Montréal dans la première moitié du XXe siècle? La création et l’implantation de l’Institut Bruchési et de son dispensaire en 1911 fut l’un de ses moyens.

Ce mémoire de maîtrise a donc pour objectif de démontrer le rôle salvateur qu’a joué l’Institut Bruchési et son dispensaire dans la lutte contre le fléau de la peste blanche au cours de la première moitié du XXe siècle. En effet, entre le début des années 1910 et la fin des années 1940, où apparaissent les premiers antibiotiques, l’épidémie de tuberculose recula considérablement grâce à l’abnégation de ses médecins phtisiologues et aux efforts acharnés du dispensaire, le pivot de toute lutte organisée contre la tuberculose.

Notre étude est donc avant toute chose une analyse socio-historique du rôle joué par l’institut Bruchési dans le contexte d’une société socio-sanitaire en mutation. Il n’est nullement question ici de faire une étude de la maladie en tant que tel.

Dans cette optique, nous verrons, au cours du premier chapitre, quel fut le contexte socio-sanitaire qui favorisa la mise sur pied de l’Institut Bruchési. Au cours du second chapitre, nous analyserons le mode de fonctionnement de l’Institut ainsi que la façon dont était assurée la direction des différentes fonctions de régie entre les instances laïques et religieuses. Le chapitre trois, pour sa part, décrira et analysera le mode de fonctionnement du dispensaire de l’Institut et le rôle prépondérant qu’il a joué au sein de la société montréalaise avec ses mesures prophylactiques et ses moyens médicaux. finalement, le dernier chapitre traitera de l’œuvre de l’enfance mise sur pied par l’Institut au cours des années 1920. Comme le lit de la tuberculose se prépare dans l’enfance, disait-on à l’époque, une attention particulière fut portée aux enfants de niveau préscolaire.

PB - Université de Montréal PY - 2002 EP - 130 TI - Histoire de l’Institut Bruchési et son engagement dans la lutte contre la tuberculose à Montréal (1911-1945) UR - http://hdl.handle.net/1866/14803 ER -