TY - THES AU - Gabriel Rioux AB -

Dès sa fondation, en 1909, la Ligue du progrès civique (City Improvement League) conçut l’idée d’établir une vie urbaine en accord avec l’ensemble des individualités.

Cette étude de l’organisme montréalais retrace les principaux jalons qui, à la suite des campagnes sanitaires qu’elle va orchestrer, ont conduit ses adhérents à exalter les avantages et les méthodes de la planification urbaine pour en faire un instrument privilégié, de plus en plus perfectionné, d’accomplissement du progrès dans la métropole.

Elle se penche en ce sens sur les préoccupations qui traversent la Ligue du progrès civique, en suivant l’expression d’une coopération soutenue de membres qui appartiennent aux élites locales anglophone et francophone et qui sont reconnus pour leur « esprit civique ».

De l’éphémère Commission d’embellissement, en passant par l’effervescence de ses travaux durant les années vingt, jusqu’au bref espace de réjouissance des festivités du troisième centenaire, cette étude situe l’action des collaborateurs de la Ligue en recueillant des sources éparses qui permettent une reconstitution partielle de ses activités.

Cette étude contribue ainsi à l’enrichissement de notre compréhension des conditions annonciatrices des grandes mutations du paysage et des renouveaux urbains, en investissant l’entreprise de réflexion en matière de planification. Il s’agit d’associer, aux gestes de sensibilisation de la Ligue du progrès civique, une explication des représentations de l’espace habité pendant la première moitié du XXe siècle, en révélant les conditions d’émergence des idéaux empruntés et légués au terroir montréalais. Ingénieurs, architectes, politiciens, fonctionnaires, intellectuels et industriels s’y sont évertués à doter Montréal des attributs de
la modernité.

Grâce au recueil des contributions principales de ses membres les plus influents, l’étude poursuit ainsi la compréhension de l’histoire moderne de la planification urbaine en prenant une tranche encore méconnue de cette époque prééminente du « Montréal métropole ». Au regard des conditions annonciatrices d’une vaste réforme sociale, elle constitue en fait l’amorce d’une meilleure connaissance de l’évolution de la Ligue du progrès civique, en revisitant, sur plus d’un demi-siècle, un héritage duquel émanent les prescriptions essentielles de celle-ci : éducation à l’esprit civique, hygiène et urbanisme.

DA - 2005 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -

Dès sa fondation, en 1909, la Ligue du progrès civique (City Improvement League) conçut l’idée d’établir une vie urbaine en accord avec l’ensemble des individualités.

Cette étude de l’organisme montréalais retrace les principaux jalons qui, à la suite des campagnes sanitaires qu’elle va orchestrer, ont conduit ses adhérents à exalter les avantages et les méthodes de la planification urbaine pour en faire un instrument privilégié, de plus en plus perfectionné, d’accomplissement du progrès dans la métropole.

Elle se penche en ce sens sur les préoccupations qui traversent la Ligue du progrès civique, en suivant l’expression d’une coopération soutenue de membres qui appartiennent aux élites locales anglophone et francophone et qui sont reconnus pour leur « esprit civique ».

De l’éphémère Commission d’embellissement, en passant par l’effervescence de ses travaux durant les années vingt, jusqu’au bref espace de réjouissance des festivités du troisième centenaire, cette étude situe l’action des collaborateurs de la Ligue en recueillant des sources éparses qui permettent une reconstitution partielle de ses activités.

Cette étude contribue ainsi à l’enrichissement de notre compréhension des conditions annonciatrices des grandes mutations du paysage et des renouveaux urbains, en investissant l’entreprise de réflexion en matière de planification. Il s’agit d’associer, aux gestes de sensibilisation de la Ligue du progrès civique, une explication des représentations de l’espace habité pendant la première moitié du XXe siècle, en révélant les conditions d’émergence des idéaux empruntés et légués au terroir montréalais. Ingénieurs, architectes, politiciens, fonctionnaires, intellectuels et industriels s’y sont évertués à doter Montréal des attributs de
la modernité.

Grâce au recueil des contributions principales de ses membres les plus influents, l’étude poursuit ainsi la compréhension de l’histoire moderne de la planification urbaine en prenant une tranche encore méconnue de cette époque prééminente du « Montréal métropole ». Au regard des conditions annonciatrices d’une vaste réforme sociale, elle constitue en fait l’amorce d’une meilleure connaissance de l’évolution de la Ligue du progrès civique, en revisitant, sur plus d’un demi-siècle, un héritage duquel émanent les prescriptions essentielles de celle-ci : éducation à l’esprit civique, hygiène et urbanisme.

PB - Université du Québec à Montréal PY - 2005 EP - 266 TI - Émergence d’une réflexion moderne en planification urbaine : apports de la Ligue du Progrès Civique pour la métropole montréalaise UR - https://archivesdemontreal.ica-atom.org/emergence-dune-reflexion-moderne-en-planification-urbaine-apports-de-la-ligue-du-progres-civique-pour-la-metropole-montrealaise-decembre-2005 ER -