TY - THES AU - Dominique Foisy-Geoffroy AB -
Esdras Minville (1896-1975), économiste, sociologue et penseur nationaliste québécois de la première moitié du XXe siècle, professeur puis directeur de l’École des Hautes Études commerciales de Montréal, était un écrivain prolifique qui a produit une œuvre de haut calibre intellectuel. Une des principales facettes de celle-ci est la tentative d’accorder le nationalisme et l’économique dans une synthèse forte appuyant tout un programme de réformes visant à améliorer le sort de la nation canadienne-française. Cet article passe en revue tant les fondements théoriques de la pensée minvillienne concernant les liens qui unissent le national à l’économique (notions de vie collective, de nation et de nationalisme économique) que les réformes concrètes proposées en vue de restaurer « l’organisme économique et social » canadien-français, soit la décentralisation de la population (colonisation), de l’activité économique (modernisation de l’agriculture, réseau de petites et de moyennes entreprises) ainsi que de l’exercice du pouvoir étatique (corporatisme).
DA - 2001 DO - https://doi.org/10.7202/1024439ar M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Esdras Minville (1896-1975), économiste, sociologue et penseur nationaliste québécois de la première moitié du XXe siècle, professeur puis directeur de l’École des Hautes Études commerciales de Montréal, était un écrivain prolifique qui a produit une œuvre de haut calibre intellectuel. Une des principales facettes de celle-ci est la tentative d’accorder le nationalisme et l’économique dans une synthèse forte appuyant tout un programme de réformes visant à améliorer le sort de la nation canadienne-française. Cet article passe en revue tant les fondements théoriques de la pensée minvillienne concernant les liens qui unissent le national à l’économique (notions de vie collective, de nation et de nationalisme économique) que les réformes concrètes proposées en vue de restaurer « l’organisme économique et social » canadien-français, soit la décentralisation de la population (colonisation), de l’activité économique (modernisation de l’agriculture, réseau de petites et de moyennes entreprises) ainsi que de l’exercice du pouvoir étatique (corporatisme).
PB - Université de Montréal PY - 2001 EP - 216 TI - Esdras Minville, le catholicisme social et le nationalisme économique, 1923-1939 UR - https://id.erudit.org/iderudit/1024439ar ER -