TY - THES AU - Éric Goudreau AB -
Bien qu’aujourd’hui, l’intérêt populaire pour la lutte professionnelle au Québec se soit essoufflé, il est indéniable que cet univers, avec sa conception unique de l’idée de « sport-spectacle », nous a laissé son empreinte dans l’univers sportif et culturel québécois. En effet, des années 1950 à 1980, la lutte au Québec connaîtra une explosion de popularité grâce à la diffusion des combats à la télévision où il y a, à son apogée en 1957-1958, près de 1 500 000 spectateurs rivés hebdomadairement devant leur téléviseur pour assister aux tribulations de certaines personnalités qui marquent encore aujourd’hui l’imaginaire collectif tels : le « lion » Yvon Robert, le magnifique Édouard Carpentier ou le terrible et détestable Maurice « Mad Dog » Vachon.
Face à la popularité de la lutte professionnelle au Québec, il serait important d’analyser comment la mise en scène du spectacle s’effectue et permet une participation émotive de ses spectateurs, afin de mieux comprendre l’héritage culturel que nous a laissé la lutte québécoise des années 1950 aux années 1970. Quelles sont les représentations de la lutte pour le public et pour le lutteur professionnel? Qui va participer au spectacle de lutte?
De fait, c’est par le biais du rituel, en lien avec une « mythologisation » du spectacle, de l’accentuation du sentiment d’appartenance communautaire et de la création de symboles identitaires (personnalités « phares », les héros) que se construisent et se véhiculent différents symboles et valeurs concernant : la justice (l’idée que le gentil lutteur doit suivre les règles et la notion de vengeance), la douleur (du déni de celle-ci à sa surreprésentation) et la masculinité (discours sur ce que doit être un vrai homme et présentation de symboles machistes).
DA - 2012 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Bien qu’aujourd’hui, l’intérêt populaire pour la lutte professionnelle au Québec se soit essoufflé, il est indéniable que cet univers, avec sa conception unique de l’idée de « sport-spectacle », nous a laissé son empreinte dans l’univers sportif et culturel québécois. En effet, des années 1950 à 1980, la lutte au Québec connaîtra une explosion de popularité grâce à la diffusion des combats à la télévision où il y a, à son apogée en 1957-1958, près de 1 500 000 spectateurs rivés hebdomadairement devant leur téléviseur pour assister aux tribulations de certaines personnalités qui marquent encore aujourd’hui l’imaginaire collectif tels : le « lion » Yvon Robert, le magnifique Édouard Carpentier ou le terrible et détestable Maurice « Mad Dog » Vachon.
Face à la popularité de la lutte professionnelle au Québec, il serait important d’analyser comment la mise en scène du spectacle s’effectue et permet une participation émotive de ses spectateurs, afin de mieux comprendre l’héritage culturel que nous a laissé la lutte québécoise des années 1950 aux années 1970. Quelles sont les représentations de la lutte pour le public et pour le lutteur professionnel? Qui va participer au spectacle de lutte?
De fait, c’est par le biais du rituel, en lien avec une « mythologisation » du spectacle, de l’accentuation du sentiment d’appartenance communautaire et de la création de symboles identitaires (personnalités « phares », les héros) que se construisent et se véhiculent différents symboles et valeurs concernant : la justice (l’idée que le gentil lutteur doit suivre les règles et la notion de vengeance), la douleur (du déni de celle-ci à sa surreprésentation) et la masculinité (discours sur ce que doit être un vrai homme et présentation de symboles machistes).
PB - Université de Sherbrooke PY - 2012 EP - 152 TI - Entre quatre câbles : l’histoire de la mise en scène du spectacle de la lutte professionnelle au Québec, des années 1950 aux années 1970 UR - http://hdl.handle.net/11143/5701 ER -