TY - THES AU - Érica Boisvert AB -
Cette étude s’intéresse aux mesures mises en place pour remédier au mauvais niveau de santé des enfants vivant dans des conditions de pauvreté à Sherbrooke entre 1885 et 1935, correspondant aux principales phases d’industrialisation de la ville. Nous avons distingué trois catégories d’initiatives impliquant l’environnement, le savoir médical et l’organisation médico-sanitaire. Nous démontrons que l’environnement dans lequel évoluent les enfants constitue le principal danger pour leur santé et que ce ne fut qu’au rythme des mesures visant l’amélioration de l’environnement ambiant, domestique et scolaire que les plus importants progrès ont été réalisés. Ensuite nous établissons que les connaissances des médecins sherbrookois en matière de santé des enfants, acquises au cours de leur formation, se limitent à des connaissances générales de l’être humain. Leur capacité d’intervention auprès des enfants pouvait donc être limitée. Toutefois, cette lacune est palliée par un corps médical expérimenté et dynamique assurant une formation continue de qualité. Finalement, nous constatons qu’au cours de la période, Sherbrooke se dote d’un réseau hospitalier et d’institutions parallèles plus complets que n’importe quelle ville québécoise, ce qui jouera un rôle fondamental dans l’amélioration de la santé des enfants. Nous venons à la conclusion que les mesures les plus innovatrices qui ont permis l’amélioration de la santé des enfants sont les initiatives locales, d’ordre privé, en matière d’organisation médico-sanitaire. Dans le domaine de l’environnement, les progrès ne se matérialisent que lentement, ralentis par le développement du capitalisme industriel.
DA - 2006 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Cette étude s’intéresse aux mesures mises en place pour remédier au mauvais niveau de santé des enfants vivant dans des conditions de pauvreté à Sherbrooke entre 1885 et 1935, correspondant aux principales phases d’industrialisation de la ville. Nous avons distingué trois catégories d’initiatives impliquant l’environnement, le savoir médical et l’organisation médico-sanitaire. Nous démontrons que l’environnement dans lequel évoluent les enfants constitue le principal danger pour leur santé et que ce ne fut qu’au rythme des mesures visant l’amélioration de l’environnement ambiant, domestique et scolaire que les plus importants progrès ont été réalisés. Ensuite nous établissons que les connaissances des médecins sherbrookois en matière de santé des enfants, acquises au cours de leur formation, se limitent à des connaissances générales de l’être humain. Leur capacité d’intervention auprès des enfants pouvait donc être limitée. Toutefois, cette lacune est palliée par un corps médical expérimenté et dynamique assurant une formation continue de qualité. Finalement, nous constatons qu’au cours de la période, Sherbrooke se dote d’un réseau hospitalier et d’institutions parallèles plus complets que n’importe quelle ville québécoise, ce qui jouera un rôle fondamental dans l’amélioration de la santé des enfants. Nous venons à la conclusion que les mesures les plus innovatrices qui ont permis l’amélioration de la santé des enfants sont les initiatives locales, d’ordre privé, en matière d’organisation médico-sanitaire. Dans le domaine de l’environnement, les progrès ne se matérialisent que lentement, ralentis par le développement du capitalisme industriel.
PB - Université de Sherbrooke PY - 2006 EP - 101 TI - Environnement, savoir médical et institutionnalisation de la santé : l’amélioration de la santé des enfants dans une ville en processus d’industrialisation, Sherbrooke 1885 à 1935 UR - https://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2438 ER -