TY - THES AU - Marie-Josée Dorion AB -
Ce mémoire traite des cadres et techniciens en milieu industriel au Québec. Nous avons choisi d’aborder ce sujet dans le sillon du développement économique et social d’une ville industrielle : Shawinigan.
La période retenue s’étend de 1914 à 1945 et comporte quatre années témoins de la situation générale de Shawinigan. Tout d’abord, l’année 1916, au milieu de la Première Guerre mondiale et qui correspond au véritable démarrage industriel de Shawinigan. Ensuite, l’année 1925, qui expose la situation avant la grande vague de concentration industrielle qui affectera les grandes entreprises shawiniganaises. Puis l’année 1935, alors que la crise est encore présente et que se dessine un certain redressement. Et enfin, 1945, qui coïncide avec la fin du Second Conflit mondial et avec l’apogée industrielle de Shawinigan. Dans le premier chapitre, nous élaborons un cadre théorique traitant de la structure de l’enseignement spécialisé, de la formation des cadres et des techniciens, de leur occupation du territoire, et enfin de leur sociabilité.
Dans le deuxième chapitre, nous tentons de saisir la place qu’occupent ces cadres et techniciens dans la ville ce qui nous amène à examiner leur position et leur répartition spatiale. Cette analyse montre que, pour les années 1916-1925, la concentration spatiale est fonction non seulement de la hiérarchie sociale mais aussi de l’appartenance ethnique, alors qu’en 1935 et 1945, la profession devient un facteur plus significatif que l’ethnie.
Dans le dernier chapitre, nous abordons la sociabilité des cadres et techniciens à Shawinigan. Plus précisément, nous cherchons à caractériser les éléments les plus importants de la sociabilité organisée [clubs, soirées, spectacles, etc.] et semi-organisée [voyages, réceptions, etc.] des membres de ce corps professionnel et de leurs familles.
Ce chapitre fait apparaître l’existence de deux groupes. Le premier est composé de cadres et professionnels les plus influents et les plus importants de la communauté anglophone shawiniganaise, de par leur formation, leurs fonctions et leur rôle dans le développement industriel. Ces personnes sont activement engagées dans les club et associations et ce sont elles qui sont les plus souvent mentionnées dans la presse. Le second groupe, celui des contremaîtres et ouvriers francophones qualifiés, est beaucoup moins présent dans la presse et donc plus difficile à reconstituer. Cependant, les individus identifiés sont ceux intégrés à des réseaux de voisinage, de travail [par le biais d’équipes sportives] ou comme membres des différentes associations.
DA - 1996 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Ce mémoire traite des cadres et techniciens en milieu industriel au Québec. Nous avons choisi d’aborder ce sujet dans le sillon du développement économique et social d’une ville industrielle : Shawinigan.
La période retenue s’étend de 1914 à 1945 et comporte quatre années témoins de la situation générale de Shawinigan. Tout d’abord, l’année 1916, au milieu de la Première Guerre mondiale et qui correspond au véritable démarrage industriel de Shawinigan. Ensuite, l’année 1925, qui expose la situation avant la grande vague de concentration industrielle qui affectera les grandes entreprises shawiniganaises. Puis l’année 1935, alors que la crise est encore présente et que se dessine un certain redressement. Et enfin, 1945, qui coïncide avec la fin du Second Conflit mondial et avec l’apogée industrielle de Shawinigan. Dans le premier chapitre, nous élaborons un cadre théorique traitant de la structure de l’enseignement spécialisé, de la formation des cadres et des techniciens, de leur occupation du territoire, et enfin de leur sociabilité.
Dans le deuxième chapitre, nous tentons de saisir la place qu’occupent ces cadres et techniciens dans la ville ce qui nous amène à examiner leur position et leur répartition spatiale. Cette analyse montre que, pour les années 1916-1925, la concentration spatiale est fonction non seulement de la hiérarchie sociale mais aussi de l’appartenance ethnique, alors qu’en 1935 et 1945, la profession devient un facteur plus significatif que l’ethnie.
Dans le dernier chapitre, nous abordons la sociabilité des cadres et techniciens à Shawinigan. Plus précisément, nous cherchons à caractériser les éléments les plus importants de la sociabilité organisée [clubs, soirées, spectacles, etc.] et semi-organisée [voyages, réceptions, etc.] des membres de ce corps professionnel et de leurs familles.
Ce chapitre fait apparaître l’existence de deux groupes. Le premier est composé de cadres et professionnels les plus influents et les plus importants de la communauté anglophone shawiniganaise, de par leur formation, leurs fonctions et leur rôle dans le développement industriel. Ces personnes sont activement engagées dans les club et associations et ce sont elles qui sont les plus souvent mentionnées dans la presse. Le second groupe, celui des contremaîtres et ouvriers francophones qualifiés, est beaucoup moins présent dans la presse et donc plus difficile à reconstituer. Cependant, les individus identifiés sont ceux intégrés à des réseaux de voisinage, de travail [par le biais d’équipes sportives] ou comme membres des différentes associations.
PB - Université du Québec à Trois-Rivières PY - 1996 EP - 138 TI - Cadres et techniciens à Shawinigan : de 1914 à 1945 : évolution sociale d’un groupe professionnel UR - https://depot-e.uqtr.ca/5110 ER -