TY - THES AU - Catherine Ulmer AB -

Depuis la fin du XIXe siècle, un groupe divers de Canadiens anglais provenant de la bourgeoisie et de la classe moyenne se sont initiés aux principes émergents de l’urbanisme. Dans cet élan, ils ont établi des liens avec une cohorte internationale de spécialistes d’urbanisme et ont diffusé les connaissances qu’ils ont acquises sur le sujet à travers le Canada. Malgré cette adhésion au monde d’urbanisme transnational et l’influence qu’elle a exercée sur l’urbanisme moderne du Canada, l’historiographie n’aborde pas la complexité des interactions canadiennes et des échanges idéologiques avec cette cohorte internationale. Cette thèse démontre que les balbutiements de l’urbanisme moderne au Canada méritent d’être examinés dans leur contexte transnational. Nous considérons en premier lieu les individus impliqués dans le réseau d’urbanisme canadien-anglais entre les années 1910 et 1914. Ceux-ci se sont informés au sujet de l’urbanisme et ont choisi d’emprunter les éléments qu’ils ont jugés pertinents à leur cause. En deuxième lieu, nous réévaluons la contribution de Thomas Adams, l’expert britannique qui a agi comme un conseiller national d’urbanisme au Canada entre les années 1915 et 1922. Ce dernier a été reconnu comme l’architecte du mouvement d’urbanisme moderne au Canada. Nous avançons plutôt que Adams n’est pas le point de départ de ce mouvement, mais qu’il a occupé un rôle primordial dans la professionnalisation de l’urbanisme dans le cadre de la création de l’Institut canadien d’urbanisme (ICU) en 1919. En limitant l’adhésion à l’ICU aux urbanistes professionnels et masculins, cette association a relégué les amateurs à un rôle de soutien, dévalorisant ainsi les contributions des contributeurs non professionnels, et surtout, des femmes. Cette thèse démontre que l’arrivée et le départ d’Adams n’ont pas empêché l’interaction des Canadiens anglais avec le mouvement d’urbanisme internationale. Au contraire, ces réseaux transnationaux d’urbanisme persistent et demeurent pertinents pour toutes les activités de planification dans le Canada anglais entre 1890 et 1930.

CY - Montréal DA - 2018 M3 - Thèse de doctorat N2 -

Depuis la fin du XIXe siècle, un groupe divers de Canadiens anglais provenant de la bourgeoisie et de la classe moyenne se sont initiés aux principes émergents de l’urbanisme. Dans cet élan, ils ont établi des liens avec une cohorte internationale de spécialistes d’urbanisme et ont diffusé les connaissances qu’ils ont acquises sur le sujet à travers le Canada. Malgré cette adhésion au monde d’urbanisme transnational et l’influence qu’elle a exercée sur l’urbanisme moderne du Canada, l’historiographie n’aborde pas la complexité des interactions canadiennes et des échanges idéologiques avec cette cohorte internationale. Cette thèse démontre que les balbutiements de l’urbanisme moderne au Canada méritent d’être examinés dans leur contexte transnational. Nous considérons en premier lieu les individus impliqués dans le réseau d’urbanisme canadien-anglais entre les années 1910 et 1914. Ceux-ci se sont informés au sujet de l’urbanisme et ont choisi d’emprunter les éléments qu’ils ont jugés pertinents à leur cause. En deuxième lieu, nous réévaluons la contribution de Thomas Adams, l’expert britannique qui a agi comme un conseiller national d’urbanisme au Canada entre les années 1915 et 1922. Ce dernier a été reconnu comme l’architecte du mouvement d’urbanisme moderne au Canada. Nous avançons plutôt que Adams n’est pas le point de départ de ce mouvement, mais qu’il a occupé un rôle primordial dans la professionnalisation de l’urbanisme dans le cadre de la création de l’Institut canadien d’urbanisme (ICU) en 1919. En limitant l’adhésion à l’ICU aux urbanistes professionnels et masculins, cette association a relégué les amateurs à un rôle de soutien, dévalorisant ainsi les contributions des contributeurs non professionnels, et surtout, des femmes. Cette thèse démontre que l’arrivée et le départ d’Adams n’ont pas empêché l’interaction des Canadiens anglais avec le mouvement d’urbanisme internationale. Au contraire, ces réseaux transnationaux d’urbanisme persistent et demeurent pertinents pour toutes les activités de planification dans le Canada anglais entre 1890 et 1930.

PB - Université McGill PP - Montréal PY - 2018 TI - Canadian planning through a transnational lens: the evolution of urban planning in Canada, 1890-1930 UR - https://escholarship.mcgill.ca/concern/theses/4x51hm73g ER -