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Auberges et cabarets du Régime français étaient à la fois commerces et lieux publics. Ils offraient des produits et des services - restauration, boissons et logement - mais aussi un espace de sociabilité. L’étude des établissements de Montréal, essentiellement de 1680 à 1759, laisse découvrir dans quel cadre cette sociabilité se manifestait. Ce cadre a été défini suivant cinq dimensions : réglementation, esquisse démographique, établissement, services et clientèles.
Ce milieu était fréquenté par des hommes : militaires, gens du peuple et Amérindiens. Ils étaient reçus au cœur d’une famille. Aubergistes et cabaretiers occupaient une seconde carrière avec l’aide de leur femme. Leur demeure était restreinte et le client était reçu dans un univers domestique semblable au sien, malgré la présence de plusieurs tables et chaises. Leur dispersion dans les pièces de l’établissement favorisait une sociabilité de petits groupes ou de contacts étroits, marqués de familiarité. L’auberge se distinguait du cabaret par une notion de réussite plus grande, mais également par une capacité de réception supérieure. Les autorités réglementaient ces lieux afin d’éviter les scandales, favorisés par la consommation de boisson.
DA - 1999 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Auberges et cabarets du Régime français étaient à la fois commerces et lieux publics. Ils offraient des produits et des services - restauration, boissons et logement - mais aussi un espace de sociabilité. L’étude des établissements de Montréal, essentiellement de 1680 à 1759, laisse découvrir dans quel cadre cette sociabilité se manifestait. Ce cadre a été défini suivant cinq dimensions : réglementation, esquisse démographique, établissement, services et clientèles.
Ce milieu était fréquenté par des hommes : militaires, gens du peuple et Amérindiens. Ils étaient reçus au cœur d’une famille. Aubergistes et cabaretiers occupaient une seconde carrière avec l’aide de leur femme. Leur demeure était restreinte et le client était reçu dans un univers domestique semblable au sien, malgré la présence de plusieurs tables et chaises. Leur dispersion dans les pièces de l’établissement favorisait une sociabilité de petits groupes ou de contacts étroits, marqués de familiarité. L’auberge se distinguait du cabaret par une notion de réussite plus grande, mais également par une capacité de réception supérieure. Les autorités réglementaient ces lieux afin d’éviter les scandales, favorisés par la consommation de boisson.
PB - Université Laval PY - 1999 EP - 202 TI - Auberges et cabarets de Montréal (1680-1759) : lieux de sociabilité UR - http://www.collectionscanada.ca/obj/s4/f2/dsk1/tape9/PQDD_0020/MQ49001.pdf ER -