TY - THES AU - Benoit Marsan AB -
Ce mémoire de maîtrise en histoire a pour objet le mouvement des sans-emploi et le Parti communiste du Canada (PCC) à Montréal au cours de la Grande Dépression (1930-1935). À ce sujet, les historiographies canadienne et québécoise sont lacunaires. Cette recherche a pour objectif de répondre aux questions suivantes : quelles revendications sont portées par le PCC et les sans-travail qui participent au mouvement? Quelles sont leurs stratégies de mobilisation? Quels sont les obstacles auxquels ils sont confrontés? Comment se développent des « cultures de solidarité » au sein du mouvement? Ce mémoire défend l’hypothèse que la Crise, en tant qu’événement-matrice, bouleverse les rapports sociaux et favorise la mobilisation et l’organisation massive des sans-emploi. Cette situation particulière, par son impact sur les structures sociales, économiques et politiques, permet au PCC d’organiser un pan de la classe ouvrière délaissé par ses organisations traditionnelles. À travers leurs combats quotidiens pour la survie et la dignité, les sans-emploi développent des pratiques sociales et culturelles de résistance auxquelles l’État répond par la répression. Cette dynamique permet l’émergence d’une conscience qui se mesure à l’expression de « cultures de solidarité ». Cette expérience de classe permet ainsi de dévoiler l’agencéité des sans-travail. Ces événements démontrent que le PCC à Montréal remporte un succès certes relatif, mais plus important que ce qu’en en dit l’historiographie, notamment auprès des sans-emploi.
CY - Sherbrooke DA - 2013 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Ce mémoire de maîtrise en histoire a pour objet le mouvement des sans-emploi et le Parti communiste du Canada (PCC) à Montréal au cours de la Grande Dépression (1930-1935). À ce sujet, les historiographies canadienne et québécoise sont lacunaires. Cette recherche a pour objectif de répondre aux questions suivantes : quelles revendications sont portées par le PCC et les sans-travail qui participent au mouvement? Quelles sont leurs stratégies de mobilisation? Quels sont les obstacles auxquels ils sont confrontés? Comment se développent des « cultures de solidarité » au sein du mouvement? Ce mémoire défend l’hypothèse que la Crise, en tant qu’événement-matrice, bouleverse les rapports sociaux et favorise la mobilisation et l’organisation massive des sans-emploi. Cette situation particulière, par son impact sur les structures sociales, économiques et politiques, permet au PCC d’organiser un pan de la classe ouvrière délaissé par ses organisations traditionnelles. À travers leurs combats quotidiens pour la survie et la dignité, les sans-emploi développent des pratiques sociales et culturelles de résistance auxquelles l’État répond par la répression. Cette dynamique permet l’émergence d’une conscience qui se mesure à l’expression de « cultures de solidarité ». Cette expérience de classe permet ainsi de dévoiler l’agencéité des sans-travail. Ces événements démontrent que le PCC à Montréal remporte un succès certes relatif, mais plus important que ce qu’en en dit l’historiographie, notamment auprès des sans-emploi.
PB - Université de Sherbrooke PP - Sherbrooke PY - 2013 TI - Battez-vous, ne vous laissez pas affamer! : la lutte des sans-emploi et le Parti communiste du Canada durant la Grande Dépression à Montréal (1930-1935) UR - http://hdl.handle.net/11143/6525 ER -