TY - THES AU - Cassandra Fortin AB -
À l’élection de Jean XXIII, peu s’attendaient à ce que ce pape, considéré de transition, amènerait l’Église dans une mise à jour qui ébranlerait toute la catholicité. Durant les quatre années qu’a duré le concile Vatican II, entre 1962 et 1965, les pères ont débattu sur de nombreuses questions, dont celle de la vie des communautés religieuses. Au même moment au Québec, les années 1960 sont pour ces congrégations une période de grands changements, certains diront même de crise, tant les défections augmentent et le recrutement se tarit. Toutefois, on peut se demander si tous les instituts religieux sont touchés de la même façon par le concile. Les communautés religieuses vouées au service domestique, comme les Petites Sœurs de la Sainte-Famille, se transforment-elles au même rythme que les autres congrégations à la suite de Vatican II entre 1962 et 1983
Notre étude démontre que les Petites Sœurs de la Sainte-Famille se sont conformées aux recommandations des pères conciliaires et ont adapté leur vie religieuse tout comme les autres communautés religieuses, mais à un rythme plus lent. À partir des archives privées de la congrégation et d’entrevues orales menées auprès de quelques sœurs, nous pouvons voir qu’elles ont adapté leur vie communautaire afin qu’elle soit davantage ouverte au dialogue, autant à l’interne, entre les sœurs elles-mêmes et leur supérieure générale, que dans les relations externes, avec les religieuses d’autres instituts ainsi qu’avec les autorités ecclésiastiques et le monde séculier. Au point de vue de la spiritualité, ces femmes ont été amenées à prendre davantage de responsabilités dans leur vie religieuse, notamment avec une formation plaçant l’individu au centre des apprentissages, et de nouveaux exercices spirituels qui les aideront dans leur cheminement personnel.
CY - Sherbrooke DA - 03/2017 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -À l’élection de Jean XXIII, peu s’attendaient à ce que ce pape, considéré de transition, amènerait l’Église dans une mise à jour qui ébranlerait toute la catholicité. Durant les quatre années qu’a duré le concile Vatican II, entre 1962 et 1965, les pères ont débattu sur de nombreuses questions, dont celle de la vie des communautés religieuses. Au même moment au Québec, les années 1960 sont pour ces congrégations une période de grands changements, certains diront même de crise, tant les défections augmentent et le recrutement se tarit. Toutefois, on peut se demander si tous les instituts religieux sont touchés de la même façon par le concile. Les communautés religieuses vouées au service domestique, comme les Petites Sœurs de la Sainte-Famille, se transforment-elles au même rythme que les autres congrégations à la suite de Vatican II entre 1962 et 1983
Notre étude démontre que les Petites Sœurs de la Sainte-Famille se sont conformées aux recommandations des pères conciliaires et ont adapté leur vie religieuse tout comme les autres communautés religieuses, mais à un rythme plus lent. À partir des archives privées de la congrégation et d’entrevues orales menées auprès de quelques sœurs, nous pouvons voir qu’elles ont adapté leur vie communautaire afin qu’elle soit davantage ouverte au dialogue, autant à l’interne, entre les sœurs elles-mêmes et leur supérieure générale, que dans les relations externes, avec les religieuses d’autres instituts ainsi qu’avec les autorités ecclésiastiques et le monde séculier. Au point de vue de la spiritualité, ces femmes ont été amenées à prendre davantage de responsabilités dans leur vie religieuse, notamment avec une formation plaçant l’individu au centre des apprentissages, et de nouveaux exercices spirituels qui les aideront dans leur cheminement personnel.
PB - Université de Sherbrooke PP - Sherbrooke PY - 2017 EP - 141 TI - « Une femme de tout temps, d’hier, d’aujourd’hui et de demain » : les Petites Sœurs de la Sainte-Famille dans le contexte du concile Vatican II (1962-1983) UR - http://hdl.handle.net/11143/10372 ER -