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À partir de la deuxième moitié du XVIIe siècle, un voyageur est quelqu’un qui signait un contrat d’engagement auprès d’un marchand ou d’un officier militaire pour aller faire la traite des fourrures avec les Autochtones dans les Pays d’en haut.
Le commerce des fourrures attire alors un nombre de plus en plus important de Canadiens. En 1681, le ministre Jean-Baptiste Colbert limite le nombre de coureur de bois en établissant un système de congés de traite. À la même époque, le terme voyageur commence à être préféré à celui de coureur de bois, avant de se généraliser après 1720.
À la fin du XVIIe siècle, la surproduction de fourrures est telle qu’elle menace l’économie même de la Nouvelle-France. Louis XIV révoque ainsi, le 21 mai 1696, l’ensemble des congés de traite et fait fermer presque tous les postes. L’interdiction du commerce des fourrures prend fin en 1715. Les congés de traite sont rétablis et le commerce des fourrures se structure davantage. Des marchands, surtout de Montréal, mais aussi des commandants de poste et des officiers militaires recrutent des engagés et les équipent pour des expéditions de traite. Chaque printemps, des centaines de voyageurs partent dans des canots vers les postes de traite où ils échangeront des marchandises contre des fourrures avec les Autochtones.
N2 -À partir de la deuxième moitié du XVIIe siècle, un voyageur est quelqu’un qui signait un contrat d’engagement auprès d’un marchand ou d’un officier militaire pour aller faire la traite des fourrures avec les Autochtones dans les Pays d’en haut.
Le commerce des fourrures attire alors un nombre de plus en plus important de Canadiens. En 1681, le ministre Jean-Baptiste Colbert limite le nombre de coureur de bois en établissant un système de congés de traite. À la même époque, le terme voyageur commence à être préféré à celui de coureur de bois, avant de se généraliser après 1720.
À la fin du XVIIe siècle, la surproduction de fourrures est telle qu’elle menace l’économie même de la Nouvelle-France. Louis XIV révoque ainsi, le 21 mai 1696, l’ensemble des congés de traite et fait fermer presque tous les postes. L’interdiction du commerce des fourrures prend fin en 1715. Les congés de traite sont rétablis et le commerce des fourrures se structure davantage. Des marchands, surtout de Montréal, mais aussi des commandants de poste et des officiers militaires recrutent des engagés et les équipent pour des expéditions de traite. Chaque printemps, des centaines de voyageurs partent dans des canots vers les postes de traite où ils échangeront des marchandises contre des fourrures avec les Autochtones.
TI - Voyageur (fourrure) UR - https://fr.wikipedia.org/wiki/Voyageur_(fourrure) ER -