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Wilfrid Laurier, né Henry Charles Wilfrid Laurier le 20 novembre 1841 à Saint-Lin-de-Lachenaie (actuel Saint-Lin–Laurentides) au Québec et mort le 17 février 1919 à Ottawa en Ontario, est un avocat, journaliste, homme d’État et le septième premier ministre du Canada du 11 juillet 1896 au 7 octobre 1911 et le premier francophone à accéder à ce poste.

D’abord opposé à la Confédération, il ne conteste pas l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867, une fois adopté à Londres le 1er juillet 1867. La création du Dominion du Canada est pour lui un fait accompli et il décide de s’y rallier définitivement.

Député libéral à l’Assemblée législative du Québec de 1871 à 1874, Wilfrid Laurier est élu député fédéral en 1874, poste qu’il occupera pendant 45 ans, à l’exception d’un mois à l’automne 1877. Il devient chef du Parti libéral du Canada en 1887, succédant à Edward Blake. Il est le premier francophone à devenir premier ministre du Canada en 1896. Il est fait « Sir » lors du jubilé de diamant de la reine Victoria, le 21 juin 1897.

Il entretient l’ambigüité lorsqu’il est question du respect des droits du français dans les provinces à majorité anglophone, du maintien d’écoles confessionnelles et du rôle du Canada au sein de l’Empire britannique.

Sa posture d’équilibriste lui vaut de grands succès électoraux au début du 20e siècle, mais également de vives critiques de la part des conservateurs anglophones et des nationalistes canadiens-français, pour qui ses efforts de conciliation sont synonymes d’indécision chronique ou de compromission.

Wilfrid Laurier est un orateur exceptionnel, aussi bien en anglais qu’en français. Son éloquence est remarquée autant par ses partisans que par ses adversaires politiques. Le surnom « silver-tongued Laurier » ou « l’homme à la parole d’argent » lui est attribué en 1886 par le Montreal Star, un journal anglophone conservateur, après un important discours sur la pendaison du chef métis Louis Riel.

Les divisions découlant de la Première Guerre mondiale ternissent la fin de sa carrière politique. Le compromis et la conciliation tant recherchés par Laurier semblent des avenues futiles face aux importantes tensions nationales qui éclatent pendant la crise de la conscription de 1917-1918. Son rêve d’unité nationale reste toutefois vivant.

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Wilfrid Laurier, né Henry Charles Wilfrid Laurier le 20 novembre 1841 à Saint-Lin-de-Lachenaie (actuel Saint-Lin–Laurentides) au Québec et mort le 17 février 1919 à Ottawa en Ontario, est un avocat, journaliste, homme d’État et le septième premier ministre du Canada du 11 juillet 1896 au 7 octobre 1911 et le premier francophone à accéder à ce poste.

D’abord opposé à la Confédération, il ne conteste pas l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867, une fois adopté à Londres le 1er juillet 1867. La création du Dominion du Canada est pour lui un fait accompli et il décide de s’y rallier définitivement.

Député libéral à l’Assemblée législative du Québec de 1871 à 1874, Wilfrid Laurier est élu député fédéral en 1874, poste qu’il occupera pendant 45 ans, à l’exception d’un mois à l’automne 1877. Il devient chef du Parti libéral du Canada en 1887, succédant à Edward Blake. Il est le premier francophone à devenir premier ministre du Canada en 1896. Il est fait « Sir » lors du jubilé de diamant de la reine Victoria, le 21 juin 1897.

Il entretient l’ambigüité lorsqu’il est question du respect des droits du français dans les provinces à majorité anglophone, du maintien d’écoles confessionnelles et du rôle du Canada au sein de l’Empire britannique.

Sa posture d’équilibriste lui vaut de grands succès électoraux au début du 20e siècle, mais également de vives critiques de la part des conservateurs anglophones et des nationalistes canadiens-français, pour qui ses efforts de conciliation sont synonymes d’indécision chronique ou de compromission.

Wilfrid Laurier est un orateur exceptionnel, aussi bien en anglais qu’en français. Son éloquence est remarquée autant par ses partisans que par ses adversaires politiques. Le surnom « silver-tongued Laurier » ou « l’homme à la parole d’argent » lui est attribué en 1886 par le Montreal Star, un journal anglophone conservateur, après un important discours sur la pendaison du chef métis Louis Riel.

Les divisions découlant de la Première Guerre mondiale ternissent la fin de sa carrière politique. Le compromis et la conciliation tant recherchés par Laurier semblent des avenues futiles face aux importantes tensions nationales qui éclatent pendant la crise de la conscription de 1917-1918. Son rêve d’unité nationale reste toutefois vivant.

TI - Wilfrid Laurier UR - https://fr.wikipedia.org/wiki/Wilfrid_Laurier ER -