TY - THES AU - Amanda Ricci AB -

Cette thèse affirme la nécessité de réécrire l’histoire du féminisme au Québec et au Canada. Les études des décennies 1960, 1970 et 1980 n’accordent que peu d’attention aux expériences des femmes militantes qui ne gravitaient pas au sein des groupes féministes québécois francophones ou canadiens anglophones prédominants. En réalisant des études de cas sur l’Association des femmes autochtones du Québec, du Congrès de femmes noires du Canada, du Point de ralliement des femmes d’origine haïtienne, du Centro Donne Italiane di Montreal, et du Front de libération des femmes du Québec, ce projet explore les différences entre les militantes montréalaises, et s’interroge sur la manière dont ces différences ont influencé leur engagement politique. Cette thèse met ainsi en lumière la diversité des récits féministes dans la métropole du Québec.

Cette thèse propose également une redéfinition du féminisme. Ainsi, cette étude montre que le militantisme féministe n’advenait pas systématiquement dans des espaces non mixtes. En s’appuyant notamment sur les expériences des femmes autochtones et noires, notre recherche souligne le rôle de leadership des femmes dans des groupes politiques mixtes et dans des groupes où les femmes prédominaient. Comme nous le verrons, la majorité de ces femmes n’ont jamais quitté les associations mixtes, en fait, elles ont généralement pensé leur émancipation de concert avec celle des hommes aux côtés desquels elles militaient. La manière dont le militantisme antiraciste s’élaborait dans ces milieux mixtes est ainsi un des aspects clefs de cette analyse. Au final, cette thèse met en lumière comment les différentes positions sociales qu’occupaient les femmes ont influencé leurs stratégies politiques d’émancipation.

CY - Montréal DA - 08/2015 M3 - Thèse de doctorat N2 -

Cette thèse affirme la nécessité de réécrire l’histoire du féminisme au Québec et au Canada. Les études des décennies 1960, 1970 et 1980 n’accordent que peu d’attention aux expériences des femmes militantes qui ne gravitaient pas au sein des groupes féministes québécois francophones ou canadiens anglophones prédominants. En réalisant des études de cas sur l’Association des femmes autochtones du Québec, du Congrès de femmes noires du Canada, du Point de ralliement des femmes d’origine haïtienne, du Centro Donne Italiane di Montreal, et du Front de libération des femmes du Québec, ce projet explore les différences entre les militantes montréalaises, et s’interroge sur la manière dont ces différences ont influencé leur engagement politique. Cette thèse met ainsi en lumière la diversité des récits féministes dans la métropole du Québec.

Cette thèse propose également une redéfinition du féminisme. Ainsi, cette étude montre que le militantisme féministe n’advenait pas systématiquement dans des espaces non mixtes. En s’appuyant notamment sur les expériences des femmes autochtones et noires, notre recherche souligne le rôle de leadership des femmes dans des groupes politiques mixtes et dans des groupes où les femmes prédominaient. Comme nous le verrons, la majorité de ces femmes n’ont jamais quitté les associations mixtes, en fait, elles ont généralement pensé leur émancipation de concert avec celle des hommes aux côtés desquels elles militaient. La manière dont le militantisme antiraciste s’élaborait dans ces milieux mixtes est ainsi un des aspects clefs de cette analyse. Au final, cette thèse met en lumière comment les différentes positions sociales qu’occupaient les femmes ont influencé leurs stratégies politiques d’émancipation.

PB - Université McGill PP - Montréal PY - 2015 EP - 292 TI - There’s No Place Like Home: Feminist Communities, Social Citizenship and (Un)Belonging in Montreal’s Long Women’s Movement, 1952-1992 UR - https://escholarship.mcgill.ca/concern/theses/ft848t21k ER -