TY - THES AU - Marc-Antoine Boudriau AB -
Les capitaines de milice en poste dans les campagnes canadiennes au cours des deux premiers tiers du XVIIIe siècle sont devenus des acteurs clés, à titre d’intermédiaires de l’administration coloniale française, pour maintenir les habitants dans la subordination. Or, ces hommes proviennent de ce milieu puisqu’ils sont, en forte majorité, des paysans choisis parmi leurs pairs. Dès lors, ce mémoire de maîtrise s’interroge sur les sources de leur pouvoir, c’est-à-dire ce qui leur permet d’accéder à la commission de capitaine de milice. Où obtiennent-ils cette légitimité nécessaire à exercer le pouvoir? Cette question bifurque vers une autre question bien simple en apparence : « qui sont-ils? ». Pour y répondre, l’étude dresse un portrait socio-économique de 100 officiers et sergents de milice, dont font partie 41 capitaines de milice. Nous cherchons surtout à cerner les fortunes rattachées à ces individus et ainsi préciser les dires de certains historiens, à savoir que la structure de la milice rurale semble bien refléter la hiérarchie paysanne. En effet, les capitaines de milice seraient ainsi issus de la strate supérieure de la hiérarchie paysanne. L’étude se poursuit sur l’influence du réseau familial et social dans la nomination et le renouvellement des membres de l’institution. Comment les nouveaux membres sont-ils choisis? Après avoir mieux ciblé d’où provient leur légitimité, l’étude se tourne vers les limites de l’autorité des capitaines de milice. En effet, nous souhaitons comprendre comment les capitaines de milice arrivent à exercer leur autorité une fois en poste. Comment arrivent-ils à s’imposer pour faire respecter les ordres venant de l’intendant ou du grand-voyer? En interrogeant les documents officiels de l’administration coloniale, nous tentons de reconstituer l’établissement de l’autorité du capitaine de milice en milieu rural. Le mémoire regarde finalement comment la configuration du pouvoir seigneurial influence l’exercice de l’autorité du capitaine de milice.
DA - 05/2013 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Les capitaines de milice en poste dans les campagnes canadiennes au cours des deux premiers tiers du XVIIIe siècle sont devenus des acteurs clés, à titre d’intermédiaires de l’administration coloniale française, pour maintenir les habitants dans la subordination. Or, ces hommes proviennent de ce milieu puisqu’ils sont, en forte majorité, des paysans choisis parmi leurs pairs. Dès lors, ce mémoire de maîtrise s’interroge sur les sources de leur pouvoir, c’est-à-dire ce qui leur permet d’accéder à la commission de capitaine de milice. Où obtiennent-ils cette légitimité nécessaire à exercer le pouvoir? Cette question bifurque vers une autre question bien simple en apparence : « qui sont-ils? ». Pour y répondre, l’étude dresse un portrait socio-économique de 100 officiers et sergents de milice, dont font partie 41 capitaines de milice. Nous cherchons surtout à cerner les fortunes rattachées à ces individus et ainsi préciser les dires de certains historiens, à savoir que la structure de la milice rurale semble bien refléter la hiérarchie paysanne. En effet, les capitaines de milice seraient ainsi issus de la strate supérieure de la hiérarchie paysanne. L’étude se poursuit sur l’influence du réseau familial et social dans la nomination et le renouvellement des membres de l’institution. Comment les nouveaux membres sont-ils choisis? Après avoir mieux ciblé d’où provient leur légitimité, l’étude se tourne vers les limites de l’autorité des capitaines de milice. En effet, nous souhaitons comprendre comment les capitaines de milice arrivent à exercer leur autorité une fois en poste. Comment arrivent-ils à s’imposer pour faire respecter les ordres venant de l’intendant ou du grand-voyer? En interrogeant les documents officiels de l’administration coloniale, nous tentons de reconstituer l’établissement de l’autorité du capitaine de milice en milieu rural. Le mémoire regarde finalement comment la configuration du pouvoir seigneurial influence l’exercice de l’autorité du capitaine de milice.
PB - Université du Québec à Montréal PY - 2013 EP - 176 TI - Sources et limites du pouvoir des officiers de milice dans les campagnes canadiennes sous le régime français (1705-1765) UR - http://archipel.uqam.ca/id/eprint/5452 ER -