TY - THES AU - Paula J. S. LaPierre AB -

Cette étude suit le débat qui s’engage en 1882 à l’Université McGill au sujet de l’éducation féminine, jusqu’à l’ouverture du Collège Royal Victoria en 1899. Au cœur de la discussion se trouve le désaccord entre Sir William Dawson, recteur de l’université et soutenant avec force l’option d’une éducation séparée des femmes, et John Clark Murray, professeur à la même université et champion tout aussi véhément de la co-éducation. Les archives de l’Université, certaines lettres privées et la presse de l’époque nous permettent de suivre en détail leur dispute, qui suscita au sein de la petite communauté anglo-protestante de Montréal un vif intérêt à propos des études supérieures pour les femmes.

Quoique la solution de McGill au problème de l’admission des femmes à l’université – la création d’un collège séparé – ne soit pas typique de la situation dans les autres universités canadiennes, le débat à McGill reflète toutes les considérations soulevées par l’ouverture des études supérieures aux femmes, considérations qui étaient à l’époque débattues partout en Amérique du Nord comme en Angleterre. Le débat à McGill sert donc d’étude de cas, tout en soulevant des questions d’ordre plus général, quant aux rôles réservés aux femmes dans la structure patriarcale de la société du dix-neuvième siècle.

DA - 08/1983 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -

Cette étude suit le débat qui s’engage en 1882 à l’Université McGill au sujet de l’éducation féminine, jusqu’à l’ouverture du Collège Royal Victoria en 1899. Au cœur de la discussion se trouve le désaccord entre Sir William Dawson, recteur de l’université et soutenant avec force l’option d’une éducation séparée des femmes, et John Clark Murray, professeur à la même université et champion tout aussi véhément de la co-éducation. Les archives de l’Université, certaines lettres privées et la presse de l’époque nous permettent de suivre en détail leur dispute, qui suscita au sein de la petite communauté anglo-protestante de Montréal un vif intérêt à propos des études supérieures pour les femmes.

Quoique la solution de McGill au problème de l’admission des femmes à l’université – la création d’un collège séparé – ne soit pas typique de la situation dans les autres universités canadiennes, le débat à McGill reflète toutes les considérations soulevées par l’ouverture des études supérieures aux femmes, considérations qui étaient à l’époque débattues partout en Amérique du Nord comme en Angleterre. Le débat à McGill sert donc d’étude de cas, tout en soulevant des questions d’ordre plus général, quant aux rôles réservés aux femmes dans la structure patriarcale de la société du dix-neuvième siècle.

PB - Université McGill PY - 1983 EP - 252 TI - Separate or mixed : the debate over co-education at McGill University UR - https://escholarship.mcgill.ca/concern/theses/79407z26d ER -