TY - THES AU - Ralph Peter Güntzel AB -
Jusqu’à la fin des années 1960, la CSN adhère au fédéralisme tout en appuyant l’autonomie du Québec. À la toute fin de la décennie et au début des années 1970, une majorité des leaders syndicaux et des militant-e-s optent pour le séparatisme. Bon nombre d’entre eux regardent l’indépendance comme un prérequis pour l’instauration du socialisme au Québec. En 1972, la centrale prend position en faveur du socialisme et envisage une consultation interne sur la question nationale. Ce n’est qu’après la prise du pouvoir par le Parti québécois en 1976 que la consultation interne prend place. Or, pour éviter des divisions internes et des désaffiliations, la CSN ne s’avance pas sur la question de l’indépendance. En plus, la centrale se dit désillusionnée des politiques du gouvernement péquiste. Néanmoins, en 1980 la CSN donne son appui critique à un oui au référendum.
Jusqu’à la fin des années 1960, la CSN adhère au fédéralisme tout en appuyant l’autonomie du Québec. À la toute fin de la décennie et au début des années 1970, une majorité des leaders syndicaux et des militant-e-s optent pour le séparatisme. Bon nombre d’entre eux regardent l’indépendance comme un prérequis pour l’instauration du socialisme au Québec. En 1972, la centrale prend position en faveur du socialisme et envisage une consultation interne sur la question nationale. Ce n’est qu’après la prise du pouvoir par le Parti québécois en 1976 que la consultation interne prend place. Or, pour éviter des divisions internes et des désaffiliations, la CSN ne s’avance pas sur la question de l’indépendance. En plus, la centrale se dit désillusionnée des politiques du gouvernement péquiste. Néanmoins, en 1980 la CSN donne son appui critique à un oui au référendum.