TY - THES AU - Patrick Bourgeois AB -
Le présent mémoire porte sur les idées sociales et politiques de Michel Chartrand et ce, pour l’ensemble de la carrière militante de l’homme, soit les années 1936 a 2000. Par cette étude, nous voulions vérifier le degré de marginalité des idées de Chartrand par rapport aux grands consensus sociaux de la société québécoise dans laquelle il s’intégrait. Évidemment, la marginalité de ce dernier ne fut pas la même à toutes les époques. Ce constat s’explique simplement par le fait que les idées de notre sujet d’étude, de même que la société québécoise, évoluèrent selon les périodes, évolution qui contribua à les rapprocher ou à les éloigner. Ainsi, pour la période antérieure à la Seconde Guerre mondiale, Michel Chartrand rejoignait la plupart des principales prises de position du peuple canadien-français, hormis le séparatisme qu’il prôna à l’intérieur des Jeunesses patriotes. Sous le régime de Duplessis, la marginalité de Michel Chartrand atteignit certainement un sommet. En effet, la carrière syndicale qu’il entamait alors au sein de la Confédération des travailleurs catholiques canadiens et les idées socialistes qu’il véhiculait par l’entremise du Parti social démocratique n’avaient rien pour plaire aux tenants du courant conservateur de droite qui régnait alors au Québec. C’est grâce à la Confédération des syndicats nationaux que Michel Chartrand put se rapprocher idéologiquement de la société québécoise des années 1960-1970, société qui s’ouvrait alors à la gauche et au discours syndical. Toutefois, l’extrémisme des discours que prononçait Chartrand à cette époque contribua tout de même à le positionner dans un giron dit marginal. En effet, l’indépendantisme socialiste qu’il défendait alors avec virulence n’obtenait l’appui que d’une portion minoritaire de la population. Finalement, les années 1983-2000 furent aussi une période de grand isolement pour Michel Chartrand. Son principal cheval de bataille pour ces années dominées par le néolibéralisme, le revenu de citoyenneté, ne récoltant que fort peu d’appuis au Québec.
DA - 03/2001 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Le présent mémoire porte sur les idées sociales et politiques de Michel Chartrand et ce, pour l’ensemble de la carrière militante de l’homme, soit les années 1936 a 2000. Par cette étude, nous voulions vérifier le degré de marginalité des idées de Chartrand par rapport aux grands consensus sociaux de la société québécoise dans laquelle il s’intégrait. Évidemment, la marginalité de ce dernier ne fut pas la même à toutes les époques. Ce constat s’explique simplement par le fait que les idées de notre sujet d’étude, de même que la société québécoise, évoluèrent selon les périodes, évolution qui contribua à les rapprocher ou à les éloigner. Ainsi, pour la période antérieure à la Seconde Guerre mondiale, Michel Chartrand rejoignait la plupart des principales prises de position du peuple canadien-français, hormis le séparatisme qu’il prôna à l’intérieur des Jeunesses patriotes. Sous le régime de Duplessis, la marginalité de Michel Chartrand atteignit certainement un sommet. En effet, la carrière syndicale qu’il entamait alors au sein de la Confédération des travailleurs catholiques canadiens et les idées socialistes qu’il véhiculait par l’entremise du Parti social démocratique n’avaient rien pour plaire aux tenants du courant conservateur de droite qui régnait alors au Québec. C’est grâce à la Confédération des syndicats nationaux que Michel Chartrand put se rapprocher idéologiquement de la société québécoise des années 1960-1970, société qui s’ouvrait alors à la gauche et au discours syndical. Toutefois, l’extrémisme des discours que prononçait Chartrand à cette époque contribua tout de même à le positionner dans un giron dit marginal. En effet, l’indépendantisme socialiste qu’il défendait alors avec virulence n’obtenait l’appui que d’une portion minoritaire de la population. Finalement, les années 1983-2000 furent aussi une période de grand isolement pour Michel Chartrand. Son principal cheval de bataille pour ces années dominées par le néolibéralisme, le revenu de citoyenneté, ne récoltant que fort peu d’appuis au Québec.
PB - Université Laval PY - 2001 EP - 173 TI - Michel Chartrand : L’évolution idéologique d’un contestataire québécois. 1936-2000. Un parcours intellectuel marginal? UR - https://www.collectionscanada.ca/obj/s4/f2/dsk3/ftp04/MQ60619.pdf ER -