TY - THES AU - Constance Delbreil AB -

La Grande Paix de Montréal consacre en 1701 la diplomatie franco-amérindienne, soulignant les adaptations culturelles qui permettent de mettre en place une paix et une alliance générale entre la Nouvelle-France et les nations du Pays d’en Haut. Nous avons voulu nous intéresser dans notre étude à la décennie qui suit ce traité, et à la manière dont les relations diplomatiques entre Français et Autochtones à Montréal se développent dans la continuité au début du XVIIIe siècle. En étudiant la correspondance coloniale que s’échangent les agents de la monarchie entre Versailles et Montréal, nous avons appliqué une analyse des discours afin de mieux comprendre la manière dont ces relations diplomatiques évoluent, et comment Montréal joue un rôle central en tant que cadre urbain de ces négociations. Malgré un ensemble de sources naturellement très eurocentré, nous nous sommes également intéressée aux paroles autochtones jointes aux missives, mais aussi aux silences de la correspondance, qui en disent parfois beaucoup. Nous avons d’abord analysé la manière dont se fait la diplomatie à Montréal, en étudiant ses acteurs, ses lieux, mais aussi ses pratiques. Puis, nous avons étudié les évolutions qu’amènent les enjeux du début du XVIIIe siècle dans cette diplomatie montréalaise. En nous arrêtant au Traité d’Utrecht (1713), nous montrons que cette décennie participe à la consolidation dans la continuité d’une tradition diplomatique pluriculturelle qui s’inscrit pleinement dans le cadre et l’urbanité de la ville de Montréal.

CY - Montréal DA - 2019 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -

La Grande Paix de Montréal consacre en 1701 la diplomatie franco-amérindienne, soulignant les adaptations culturelles qui permettent de mettre en place une paix et une alliance générale entre la Nouvelle-France et les nations du Pays d’en Haut. Nous avons voulu nous intéresser dans notre étude à la décennie qui suit ce traité, et à la manière dont les relations diplomatiques entre Français et Autochtones à Montréal se développent dans la continuité au début du XVIIIe siècle. En étudiant la correspondance coloniale que s’échangent les agents de la monarchie entre Versailles et Montréal, nous avons appliqué une analyse des discours afin de mieux comprendre la manière dont ces relations diplomatiques évoluent, et comment Montréal joue un rôle central en tant que cadre urbain de ces négociations. Malgré un ensemble de sources naturellement très eurocentré, nous nous sommes également intéressée aux paroles autochtones jointes aux missives, mais aussi aux silences de la correspondance, qui en disent parfois beaucoup. Nous avons d’abord analysé la manière dont se fait la diplomatie à Montréal, en étudiant ses acteurs, ses lieux, mais aussi ses pratiques. Puis, nous avons étudié les évolutions qu’amènent les enjeux du début du XVIIIe siècle dans cette diplomatie montréalaise. En nous arrêtant au Traité d’Utrecht (1713), nous montrons que cette décennie participe à la consolidation dans la continuité d’une tradition diplomatique pluriculturelle qui s’inscrit pleinement dans le cadre et l’urbanité de la ville de Montréal.

PB - Université de Montréal PP - Montréal PY - 2019 EP - 118 TI - Les relations diplomatiques franco-autochtones à Montréal, 1701-1713 UR - http://hdl.handle.net/1866/22510 ER -