TY - THES AU - Maude Roux-Pratte AB -
Auparavant pris en charge par des réseaux privés d’assistance, les chômeurs se retrouvent en nombre sans précédent durant la crise des années 1930, forçant ainsi l’État à légiférer dans un nouveau domaine d’intervention. Les gouvernements fédéral et provincial conçoivent en effet de vastes programmes d’aide (secours directs et travaux publics), dont ils laissent cependant la gestion et les modalités d’application aux municipalités. Ces dernières élaborent aussi des mesures parallèles (aménagement de bureaux de placement, système de cartes d’identité, etc.). En fait, la décentralisation des politiques gouvernementales crée une situation dans laquelle la gestion des mesures d’assistance revient aux élus municipaux et aux associations, dont la Chambre de commerce et la Ligue des propriétaires, qui partagent les pouvoirs des autorités locales.
En effet, la présente étude démontre que, malgré des tensions palpables, les organisations qui participent à la mise en œuvre des politiques d’aide aux chômeurs entretiennent principalement des rapports de coopération, du moins dans ce contexte précis. Cette collaboration, qui prend diverses formes - par exemple, la consultation des organismes au sujet des mesures sociales -, est avantageuse pour chacune des parties en présence. Les enjeux sont nombreux pour les notables locaux : maintenir la bonne réputation de la ville, s’assurer que les chômeurs puissent payer leur loyer, etc.
Cette recherche, qui prend pour terrain d’enquête Drummondville, s’intéresse à l’organisation des mesures d’aide aux chômeurs dans cette ville moyenne, ainsi qu’aux acteurs qui participent à l’élaboration et à l’application de ces politiques. Dans un premier temps, nous abordons les effets de la crise à Drummondville, notamment la situation du chômage dans cette localité. Nous étudions ensuite les différentes politiques d’assistance et le rôle majeur de la municipalité dans ce dossier. Puis, il est question des responsables des mesures de secours, à la fois les conseillers municipaux et les dirigeants d’associations qui collaborent avec eux dans cette entreprise. Enfin, nous analysons les rapports qui s’établissent entre les différentes organisations qui participent à la mise en œuvre des politiques d’aide aux chômeurs dans la cité.
DA - 2002 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Auparavant pris en charge par des réseaux privés d’assistance, les chômeurs se retrouvent en nombre sans précédent durant la crise des années 1930, forçant ainsi l’État à légiférer dans un nouveau domaine d’intervention. Les gouvernements fédéral et provincial conçoivent en effet de vastes programmes d’aide (secours directs et travaux publics), dont ils laissent cependant la gestion et les modalités d’application aux municipalités. Ces dernières élaborent aussi des mesures parallèles (aménagement de bureaux de placement, système de cartes d’identité, etc.). En fait, la décentralisation des politiques gouvernementales crée une situation dans laquelle la gestion des mesures d’assistance revient aux élus municipaux et aux associations, dont la Chambre de commerce et la Ligue des propriétaires, qui partagent les pouvoirs des autorités locales.
En effet, la présente étude démontre que, malgré des tensions palpables, les organisations qui participent à la mise en œuvre des politiques d’aide aux chômeurs entretiennent principalement des rapports de coopération, du moins dans ce contexte précis. Cette collaboration, qui prend diverses formes - par exemple, la consultation des organismes au sujet des mesures sociales -, est avantageuse pour chacune des parties en présence. Les enjeux sont nombreux pour les notables locaux : maintenir la bonne réputation de la ville, s’assurer que les chômeurs puissent payer leur loyer, etc.
Cette recherche, qui prend pour terrain d’enquête Drummondville, s’intéresse à l’organisation des mesures d’aide aux chômeurs dans cette ville moyenne, ainsi qu’aux acteurs qui participent à l’élaboration et à l’application de ces politiques. Dans un premier temps, nous abordons les effets de la crise à Drummondville, notamment la situation du chômage dans cette localité. Nous étudions ensuite les différentes politiques d’assistance et le rôle majeur de la municipalité dans ce dossier. Puis, il est question des responsables des mesures de secours, à la fois les conseillers municipaux et les dirigeants d’associations qui collaborent avec eux dans cette entreprise. Enfin, nous analysons les rapports qui s’établissent entre les différentes organisations qui participent à la mise en œuvre des politiques d’aide aux chômeurs dans la cité.
PB - Université du Québec à Trois-Rivières PY - 2002 EP - 146 TI - Les élites locales et les mesures d’aide aux chômeurs durant la crise des années 1930 à Drummondville UR - https://depot-e.uqtr.ca/id/eprint/2612 ER -