TY - THES AU - Amélie Houle AB -

Les années 1960 sont porteuses de plusieurs nouvelles valeurs au Québec. Des notions de justice, d’équité et solidarité sont au cœur des mouvements hippies, syndicalistes et plusieurs autres. La province s’ouvre de plus en plus au monde et à ses courants. Le Québec a toujours une histoire de fidélité profonde envers l’Église catholique, mais depuis les années 1950, l’autorité catholique ressent un essoufflement de son pouvoir. À partir de 1960, le gouvernement évacue peu à peu l’Église de ses institutions sociales (hôpitaux, écoles) et les Québécois sont de moins en moins nombreux à assister aux rituels de l’Église. À un certain moment, plusieurs personnes croyaient que les Québécois avaient remplacé complètement les idées catholiques par les idées profanes, la province était devenue une terre totalement laïque. Une des preuves réside dans la crise des mouvements d’Action catholique qui autrefois étaient très attachés à l’institution et qui maintenant demandent une plus grande autonomie. Alertés par cette situation, les évêques ont commandé une commission d’enquête qui pourrait découvrir la nature de la crise de l’Action catholique. Les commissaires qui se mirent à la tâche découvrirent plus que la nature de la crise des mouvements, ils élargirent le mandat pour l’étendre à l’ensemble de la situation religieuse au Québec. Par l’analyse des témoignages des laïcs plus ou moins engagés, nous avons pu voir que les Québécois tenaient toujours aux valeurs catholiques. Le problème se situait beaucoup du côté de l’institution. Donc, une tribune comme la Commission sur les laïcs et l’Église (Commission Dumont) a permis de mesurer l’impact de la foi dans le cœur des Québécois et ainsi mesurer la nouvelle place qu’elle occupait dans une société en changements.

DA - 2004 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -

Les années 1960 sont porteuses de plusieurs nouvelles valeurs au Québec. Des notions de justice, d’équité et solidarité sont au cœur des mouvements hippies, syndicalistes et plusieurs autres. La province s’ouvre de plus en plus au monde et à ses courants. Le Québec a toujours une histoire de fidélité profonde envers l’Église catholique, mais depuis les années 1950, l’autorité catholique ressent un essoufflement de son pouvoir. À partir de 1960, le gouvernement évacue peu à peu l’Église de ses institutions sociales (hôpitaux, écoles) et les Québécois sont de moins en moins nombreux à assister aux rituels de l’Église. À un certain moment, plusieurs personnes croyaient que les Québécois avaient remplacé complètement les idées catholiques par les idées profanes, la province était devenue une terre totalement laïque. Une des preuves réside dans la crise des mouvements d’Action catholique qui autrefois étaient très attachés à l’institution et qui maintenant demandent une plus grande autonomie. Alertés par cette situation, les évêques ont commandé une commission d’enquête qui pourrait découvrir la nature de la crise de l’Action catholique. Les commissaires qui se mirent à la tâche découvrirent plus que la nature de la crise des mouvements, ils élargirent le mandat pour l’étendre à l’ensemble de la situation religieuse au Québec. Par l’analyse des témoignages des laïcs plus ou moins engagés, nous avons pu voir que les Québécois tenaient toujours aux valeurs catholiques. Le problème se situait beaucoup du côté de l’institution. Donc, une tribune comme la Commission sur les laïcs et l’Église (Commission Dumont) a permis de mesurer l’impact de la foi dans le cœur des Québécois et ainsi mesurer la nouvelle place qu’elle occupait dans une société en changements.

PB - Université de Sherbrooke PY - 2004 EP - 133 TI - Les laïcs québécois en perte de foi? Les témoignages devant la Commission Dumont, 1969-1971 UR - http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2374 ER -