TY - THES AU - Guylaine Nadeau AB -

Ce mémoire examine la situation historique des femmes au sein du mouvement coopératif québécois à partir du cas des Cercles de fermières entre 1915 – moment de leur création – et 1944, alors qu’une scission s’opère dans l’association. Le rôle des femmes dans le mouvement coopératif est alors généralement associe à la propagande coopérative, a la sage gestion des ressources du foyer et a leur participation à maintes œuvres sociales. Pourtant, en dépit des restrictions socio-culturelles, juridiques et financières qui leur étaient posées, les fermières sont parvenues à dépasser ce rôle initial pour contribuer activement au coopératisme québécois, notamment en mettant en place leurs propres coopératives. À partir de l’étude de trois cercles de la région de Drummondville, il nous est apparu que l’important rôle de productrice attribue aux fermières modèle leur contribution au mouvement coopératif en les incitant à pratiquer la coopération en regard de leurs besoins propres et en-dehors des structures officielles associées aux pratiques masculines. La coopération féminine est ancrée dans des réseaux de sociabilité et de solidarité propres aux femmes rurales.

DA - 1996 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -

Ce mémoire examine la situation historique des femmes au sein du mouvement coopératif québécois à partir du cas des Cercles de fermières entre 1915 – moment de leur création – et 1944, alors qu’une scission s’opère dans l’association. Le rôle des femmes dans le mouvement coopératif est alors généralement associe à la propagande coopérative, a la sage gestion des ressources du foyer et a leur participation à maintes œuvres sociales. Pourtant, en dépit des restrictions socio-culturelles, juridiques et financières qui leur étaient posées, les fermières sont parvenues à dépasser ce rôle initial pour contribuer activement au coopératisme québécois, notamment en mettant en place leurs propres coopératives. À partir de l’étude de trois cercles de la région de Drummondville, il nous est apparu que l’important rôle de productrice attribue aux fermières modèle leur contribution au mouvement coopératif en les incitant à pratiquer la coopération en regard de leurs besoins propres et en-dehors des structures officielles associées aux pratiques masculines. La coopération féminine est ancrée dans des réseaux de sociabilité et de solidarité propres aux femmes rurales.

PB - Université Laval PY - 1996 EP - 126 TI - Les Cercles de fermières et l’action coopérative féminine au Québec, 1915-1944 ER -