TY - THES AU - Jean-Pierre Kesteman AB -
Comme celles de nombreuses régions de la province, l’histoire de la presse des Cantons de l’Est a été rarement abordée. À part quelques études générales sur les grandes lignes d’évolution du journalisme canadien ou québécois, les seuls outils valables étaient constitués par les excellentes quoique brèves notices des guides d’André Beaulieu et de Jean Hamelin. Les chercheurs locaux avaient peu dépassé le stade de l’inventaire énumératif. Il nous apparut bien vite que toute l’histoire des journaux de Sherbrooke était encore à faire. À ce stade, différentes approches s’offraient à notre recherche. L’histoire de journaux québécois du XIXe siècle a été à plusieurs reprises abordée par le biais d’études sur les hommes qui y ont œuvré. Un certain nombre de biographies se sont ainsi attachées à faire revivre l’un ou l’autre publiciste ou journaliste comme Arthur Buies, de La Lanterne, Oscar Dunn, collaborateur à la Minerve, à l’Opinion publique et au Courrier de St-Hyacinthe, ou Jules-Paul Tardivel, rédacteur de la Vérité. Quelques éditorialistes, comme Étienne Parent ou Israël Tarte, doivent à leur rôle politique d’avoir été l’objet de travaux plus approfondis. Ce type d’études biographiques s’apparente davantage à l’histoire de la littérature ou à l’histoire politique qu’à l’histoire de la presse, mais il nous a inspiré une première approche de notre sujet. Il fallait renoncer à la biographie et évaluer les mérites d’une autre approche, davantage basée sur les éditoriaux des journaux de Sherbrooke au dix-neuvième siècle et sur leur contenu idéologique.
CY - Sherbrooke DA - 1977 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -Comme celles de nombreuses régions de la province, l’histoire de la presse des Cantons de l’Est a été rarement abordée. À part quelques études générales sur les grandes lignes d’évolution du journalisme canadien ou québécois, les seuls outils valables étaient constitués par les excellentes quoique brèves notices des guides d’André Beaulieu et de Jean Hamelin. Les chercheurs locaux avaient peu dépassé le stade de l’inventaire énumératif. Il nous apparut bien vite que toute l’histoire des journaux de Sherbrooke était encore à faire. À ce stade, différentes approches s’offraient à notre recherche. L’histoire de journaux québécois du XIXe siècle a été à plusieurs reprises abordée par le biais d’études sur les hommes qui y ont œuvré. Un certain nombre de biographies se sont ainsi attachées à faire revivre l’un ou l’autre publiciste ou journaliste comme Arthur Buies, de La Lanterne, Oscar Dunn, collaborateur à la Minerve, à l’Opinion publique et au Courrier de St-Hyacinthe, ou Jules-Paul Tardivel, rédacteur de la Vérité. Quelques éditorialistes, comme Étienne Parent ou Israël Tarte, doivent à leur rôle politique d’avoir été l’objet de travaux plus approfondis. Ce type d’études biographiques s’apparente davantage à l’histoire de la littérature ou à l’histoire politique qu’à l’histoire de la presse, mais il nous a inspiré une première approche de notre sujet. Il fallait renoncer à la biographie et évaluer les mérites d’une autre approche, davantage basée sur les éditoriaux des journaux de Sherbrooke au dix-neuvième siècle et sur leur contenu idéologique.
PB - Université de Sherbrooke PP - Sherbrooke PY - 1977 TI - Le Progrès (1874-1878) : étude d’un journal de Sherbrooke UR - https://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/14150 ER -