TY - THES AU - Louise Charpentier AB -

Le manuel d’histoire nationale traduit d’abord la conception qu’on se fait de la « nation ». Il énonce les normes d’admission au sein de celle-ci et, en retour, les critères d’exclusion. Il exprime les valeurs sociales, politiques et culturelles de la collectivité. Il révèle aussi les attitudes et les attentes de celle-ci, face à l’avenir. C’est cette perception globale de la nation que la présente analyse se propose d’abord d’étudier, plus précisément dans les manuels du cours élémentaire des années 1950. Ceux-ci se rattachent, cependant, à un programme d’histoire et à une réforme pédagogique qui marquent l’avènement de la fréquentation scolaire obligatoire. Au-delà des manuels, c’est la conjoncture de production d’une idéologie scolaire, dans toute sa complexité et parfois ses contradictions qui sera examinée. Les réseaux d’explication s’en trouvent multipliés, parfois opposés, mais ils reflètent sans doute mieux la réalité du passé.

De plus, l’analyse idéologique appliquée à l’éducation a paru nécessiter une démarche d’exploration différente du modèle communément admis lorsqu’il s’agit d’écrits non-didactiques. En éducation, non seulement doit-on se préoccuper du contexte de production de l’idéologie, identifier ses définisseurs, puis analyser le contenu du message, mais il a semblé tout aussi important de s’intéresser aux méthodes pédagogiques afin de vérifier si elles répondent adéquatement aux visées initiales. En pédagogie, c’est bien connu, la manière importe autant que la matière. Si la première ne s’accorde pas à la seconde, il s’ensuit une distorsion du message et une perte certaine d’efficacité. En conséquence, pour l’analyse de la réforme pédagogique globale et du programme d’histoire, c’est la démarche qu’il est proposé de suivre. Ce premier sondage permet aussi de mieux situer les manuels, à la fois matière et manière d’enseignement à l’époque examinée.

CY - Sherbrooke DA - 1983 M3 - Mémoire de maîtrise N2 -

Le manuel d’histoire nationale traduit d’abord la conception qu’on se fait de la « nation ». Il énonce les normes d’admission au sein de celle-ci et, en retour, les critères d’exclusion. Il exprime les valeurs sociales, politiques et culturelles de la collectivité. Il révèle aussi les attitudes et les attentes de celle-ci, face à l’avenir. C’est cette perception globale de la nation que la présente analyse se propose d’abord d’étudier, plus précisément dans les manuels du cours élémentaire des années 1950. Ceux-ci se rattachent, cependant, à un programme d’histoire et à une réforme pédagogique qui marquent l’avènement de la fréquentation scolaire obligatoire. Au-delà des manuels, c’est la conjoncture de production d’une idéologie scolaire, dans toute sa complexité et parfois ses contradictions qui sera examinée. Les réseaux d’explication s’en trouvent multipliés, parfois opposés, mais ils reflètent sans doute mieux la réalité du passé.

De plus, l’analyse idéologique appliquée à l’éducation a paru nécessiter une démarche d’exploration différente du modèle communément admis lorsqu’il s’agit d’écrits non-didactiques. En éducation, non seulement doit-on se préoccuper du contexte de production de l’idéologie, identifier ses définisseurs, puis analyser le contenu du message, mais il a semblé tout aussi important de s’intéresser aux méthodes pédagogiques afin de vérifier si elles répondent adéquatement aux visées initiales. En pédagogie, c’est bien connu, la manière importe autant que la matière. Si la première ne s’accorde pas à la seconde, il s’ensuit une distorsion du message et une perte certaine d’efficacité. En conséquence, pour l’analyse de la réforme pédagogique globale et du programme d’histoire, c’est la démarche qu’il est proposé de suivre. Ce premier sondage permet aussi de mieux situer les manuels, à la fois matière et manière d’enseignement à l’époque examinée.

PB - Université de Sherbrooke PP - Sherbrooke PY - 1983 EP - 216 TI - Le programme et les manuels d’histoire du Canada de la réforme scolaire de 1948 UR - http://hdl.handle.net/11143/12892 ER -